Choux de Bruxelles
Savez-vous pourquoi ces petits choux familiers sont appelés choux de Bruxelles? C’est en Belgique qu’ils auraient été cultivés pour la première fois en grande quantité en 1587. Plantés en été et récoltés en automne, les choux de Bruxelles sont un choix sensé lorsque les populaires légumes estivaux ne sont plus de saison.
En 2014, les producteurs agricoles canadiens ont utilisé environ 1,7 million de mètres cubiques d’eau pour irriguer leurs cultures. L’eau a surtout été utilisée pour les grandes cultures (55 %) et les cultures fourragères (40 %), alors que les cultures de fruits (3 %) et de légumes (2 %) en ont nécessité beaucoup moins.
Dinde
En 2015, le Canada comptait 531 producteurs de dindons réglementés, produisant 171,4 millions de kilos de dindons (poids éviscéré). Près des deux tiers de la production (64,3 %) étaient au Québec et en Ontario.
C’est le temps d’une dinde, dinde, dinde… En 2015, les Canadiens ont acheté 3,3 millions de dindes pour le temps des Fêtes, soit près de la moitié (47 %) de toutes les dindes vendues dans l’année.
Huîtres
De 2011 à 2015, la moyenne annuelle de la valeur à la ferme de la production canadienne d’huîtres était de 11,7 millions de dollars. 45 % de la production était en Colombie-Britannique, un peu plus de 30 % à l’Île-du-Prince-Édouard et environ 20 % au Nouveau-Brunswick.
L’huître creuse du Pacifique, cultivée exclusivement en Colombie-Britannique, est la plus cultivée au monde. Elle a été importée par les Japonais spécifiquement pour l’aquaculture canadienne et est aujourd’hui surtout cultivée dans le détroit de Géorgie et sur la côte ouest de l’île de Vancouver.
Œufs
En moyenne, les fermes canadiennes peuvent abriter de quelques centaines à plus de 400 000 poules. Si on tient compte du fait que chaque poule pondeuse pond en moyenne 305 œufs par année, ça en fait des omelettes!
Près de 700 millions de douzaines d’œufs ont été produites au Canada en 2015.
Poulet
En 2015, 61 % de la production canadienne de poulet (1,1 milliard de kilos) provenait du Québec et de l’Ontario.
Plus de 5,8 millions de poulets canadiens ont été exportés en 2015, principalement aux États-Unis, mais aussi dans des pays comme la Colombie, la Russie, l’Allemagne et la Turquie.
Saumon en conserve
Raincoast Trading appartient à l’emballeur St. Jean’s Cannery and Smokehouse depuis 2013. Ce dernier est majoritairement détenu depuis 2015 par le groupe des Premières nations Nuu-chah-nulth, qui se voue à assurer l’intendance et la prospérité des ressources marines de ses ancêtres.
Au Canada, le saumon sauvage, principalement rouge, vient surtout des côtes de la Colombie-Britannique et il est majoritairement exporté vers le Royaume-Uni et l’Australie.
Tofu
L’entreprise a été fondée dans les années 1950 par Leslie et Susan Joe, qui ont constaté qu’il y avait une demande pour le tofu au sein de la communauté chinoise de Vancouver. Elles ont alors commencé à en préparer à l’arrière de leur épicerie, Sunrise Market. Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 200 personnes.
Sélection d’équipe! Le développement de la graine de soya au pays est l’affaire d’un regroupement de plusieurs sélectionneurs de plantes à financement public et privé. Les fermiers canadiens ont ainsi accès à environ 200 variétés enregistrées de fèves ayant différents degrés de résistance à des facteurs comme l’environnement, les maladies et les parasites.
Papiers-mouchoirs
Fabriqués au pays depuis 1955, les produits Scotties sont vendus dans des emballages faits entièrement de fibres recyclées. Les mouchoirs de la collection haut de gamme EnviroPlus sont aussi faits entièrement de papier recyclé.
Une trentaine d’usines de papier sont en service au Canada. Saviez-vous que l’industrie papetière est l’une des plus grandes consommatrices d’énergie? En effet, elle consomme environ 30 % de toute l’énergie industrielle utilisée au pays, et ce, malgré qu’elle ait réduit sa consommation d’en moyenne 1 % par année depuis 1990.
Savon à mains
Depuis 1998, l’entreprise Kogi Naturals conçoit et commercialise des produits naturels et biologiques pour le bain et pour le corps.
En 2015, le Canada a importé une valeur de 2,99 milliards de dollars en savons et détachants, soit plus du double de ce qu’il a exporté.
Bière Howe Sound Lager
En 1996, les fondateurs de la brasserie Howe Sound ont fait appel au pionnier du microbrassage, John Mitchell, qui avait cofondé au début des années 1980 la première brasserie artisanale moderne en Amérique du Nord à Horseshoe Bay, en C.-B., pour les aider dans l’élaboration de leurs toutes premières recettes.
L’industrie brassicole artisanale est en pleine croissance en Colombie-Britannique. En effet, son réseau est passé de 54 brasseries en 2010 à 125 en janvier 2017, sans compter une vingtaine d’autres brasseries en voie d’être établies.
Bière Molson Canadian
Fondée à Montréal en 1786 par l’immigrant anglais John Molson, l’entreprise est maintenant un véritable chef de file en matière de production de bière avec environ 3 000 employés et 7 brasseries aux quatre coins du pays.
Les Canadiens sont de bons buveurs de bière, comme en témoignent les 2,3 milliards de litres de bière vendus au pays en 2013. Parmi ceux-ci, la grande majorité (2 milliards) était de bières canadiennes.
Bières de microbrasseries variées
La popularité grandissante des bières artisanales et de microbrasseries a mené à une augmentation de près de 70 % du nombre de brasseries au pays depuis 2009.
Où trouve-t-on les brasseries les plus nordiques au Canada? À Whitehorse (Yukon Brewing) et à Yellowknife (NWT Brewing Co.)
Cidre de pomme
La marque Choix du Président appartient au géant de l’alimentation Loblaw, qui se classe premier au pays en matière de superficie de ses établissements. En 2015, la superficie de ceux-ci comptait en effet pour environ 20,8 % de tout l’espace dans le secteur de l’épicerie au pays.
La reine des fruits a été cultivée au pays dès le 17e siècle par des colons français installés dans ce qui est aujourd’hui la vallée d’Annapolis, en Nouvelle-Écosse. La variété de pomme à l’honneur à cette époque? La Fameuse!
Mélange César
Recommandé par Ocean Wise, Walter est le premier mélange César entièrement naturel au Canada.
C’est en 1969, à l’hôtel Westin de Calgary, qu’aurait été inventé le premier César par le barman Walter Chell pour célébrer l’ouverture d’un nouveau restaurant italien. Rendons à César ce qui est à César.
Saké artisanal Osake
Le saké Osake est produit en petits lots plusieurs fois par année, généralement au rythme des saisons, ce qui le différencie du saké importé du Japon qui est normalement produit une fois par année. L’entreprise Artisan SakeMaker cherche à produire un saké typiquement canadien, et son millésime 2013 offre entre autres un saké fait entièrement de riz cultivé en Colombie-Britannique.
Saviez-vous que la Colombie-Britannique est le seul endroit au pays où l’on retrouve des rizières? La vallée du Fraser est aussi la région productrice de riz la plus septentrionale au monde.
Skis
J’ai rencontré l’ancien skieur professionnel et légende de Whistler John Chilton, qui a fondé Foon Skis en 2011. Comme il me l’avait dit, même après des années d’abstinence, j’ai pu dévaler confortablement et habilement les célèbres pentes de la Colombie-Britannique avec ces skis dont la forme parabolique facilite les virages.
Le Canada est un véritable paradis pour les skieurs! On y trouve environ 275 stations de ski enregistrant plus de 19 millions de visites par saison.
Papier d’emballage
Je vous mets au défi de trouver du papier d’emballage fait au Canada! Vraiment pas simple! C’est en fait le seul que nous avons trouvé! Le propriétaire et créateur de Forest and Waves, Edward Juan, a immigré de Taiwan au Canada alors qu’il était encore enfant. Après avoir travaillé plusieurs années dans l’industrie du cinéma d’animation, il a fondé son entreprise en 2012 afin de pouvoir concevoir et créer des objets alliant l’esthétique à sa passion pour le plein air.
Selon le conseil de recyclage de la Colombie-Britannique, les habitants de la province peuvent produire pendant les Fêtes jusqu’à trois fois plus de déchets qu’en temps normal!
Papier kraft
J’ai dû faire appel à mon imagination et à mes talents de dessinateur pour donner un peu de vie à ce papier qui m’a servi d’emballage pour mes cadeaux de Noël. L’entité derrière ce papier kraft, Premium 1 Papers, regroupe deux grands producteurs de papier kraft de classe mondiale, soit Canadian Kraft Paper Industries Ltd, situé à The Pas, au Manitoba, et Canfor Pulp Ltd de Prince George, en Colombie-Britannique.
545 000 tonnes. C’est le poids approximatif des déchets générés par le papier d’emballage et les sacs d’emplettes chaque année au pays. Rien de très… emballant.
Chandails de sport et cuissards
MEC est une coopérative de vente au détail qui vend seulement à ses membres. Il en coûte d’ailleurs encore 5 $, comme en 1971, pour une adhésion à vie, et l’entreprise verse 1 % de chacune de ses ventes à des causes environnementales.
En raison de problèmes de rétention de la main-d’œuvre chez les fournisseurs canadiens, MEC, comme beaucoup d’entreprises, éprouve de plus en plus de difficultés à fabriquer ses vêtements au pays. En effet, la moyenne d’âge dans les usines canadiennes est beaucoup plus élevée au pays qu’à l’étranger étant donné que peu de jeunes Canadiens aspirent à y travailler.
Pantalons de ski et chandail Thermal
MEC est une coopérative de vente au détail qui vend seulement à ses membres. Il en coûte d’ailleurs encore 5 $, comme en 1971, pour une adhésion à vie, et l’entreprise verse 1 % de chacune de ses ventes à des causes environnementales.
En 2015, les villes canadiennes de Winnipeg et Yellowknife ont été reconnues comme faisant partie des 5 villes les plus froides au monde. Winnipeg a déjà enregistré des températures de -45 °C et -47,8 °C (en 1966 et 1879), alors que Yellowknife a enregistré une température record de -51 °C en 1947. Brrr!
Veuillez prendre note que tous les produits sur le site sont des produits que j’ai trouvés ou qui m’ont été donnés lors de ma quête. Je n’ai aucune affiliation avec les divers fabricants dont les produits sont sur le site, et aucune entente commerciale ou aucun échange de biens et de services n’a été conclu afin qu’ils y apparaissent. De plus, pour des raisons de proximité, plusieurs des produits que j’ai trouvés lors de ma quête proviennent de l’Ontario et du Québec. Les produits sur le site ne représentent aucunement l’offre intégrale des produits canadiens.
Carnet de bord
@Lauraki_C @PYMcsween #zerodechet pc que ce le contenu de nos poubelles ne disparait pas par magie! Ma vie Made in Canada = vivre avec strict minimum #madeincan!
Est-ce qu’une vie #madeincan peut nous aider à tendre vers le #zérodéchet?
Venez écouter ma réponse – et rencontrer plein de gens hyper intéressants! – au tout premier Festival Zéro Déchet de Montréal, samedi 14 octobre au Marché Bonsecours. C’est gratuit!
** Dès 18h: Projection de Straws et panel Au-delà du déchet **
Dans Le Devoir de ce matin, un article sur le nouveau livre de Normand Baillargeon, «À la table des philosophes», dans lequel il aborde la question du locavorisme:
“Aujourd’hui, plusieurs préoccupations sont au coeur du mouvement locavore, dont principalement l’écologie. Manger des produits locaux permet de réduire la distance parcourue lors du transport des aliments importés de l’étranger et limite ainsi la production de gaz à effet de serre (GES). Un argument contesté par les défenseurs du système de distribution agroalimentaire industriel, qui soutiennent que se déplacer en voiture dans les marchés locaux pour obtenir des produits frais engendre autant, si ce n’est plus, de GES.
« Aujourd’hui, il faut repenser le locavorisme et voir les autres raisons de “manger local”, croit Normand Baillargeon. C’est aussi une façon de lutter contre les entreprises transnationales qui s’approprient le marché, ça crée des liens dans la communauté en favorisant les rencontres avec les producteurs locaux, ça améliore notre alimentation. Il faut réfléchir aux valeurs qu’on veut défendre. »”
Êtes-vous d’accord avec lui?
Nourrir la panse et la pensée avec Normand Baillargeon
«S’alimenter est une nécessité dont nous avons fait un plaisir, autour de laquelle nous avons élaboré des rituels, et qui invite chacun de nous à se faire un peu philosophe», écrit d’emblée Normand Baillargeon dans son livre.
Dans la foulée du plan “Canada créatif” de Mélanie Joly, cette chronique d’Yves Boisvert soulève des questions intéressantes: “Y a-t-il encore un semblant de « nationalisme culturel » à Ottawa ? Il fut un temps où le Parti libéral du Canada était le champion du protectionnisme dans toutes les matières vaguement culturelles. On y était obsédé par la nécessité de dresser une forme de barrière pour protéger le Canada de l’invasion américaine en télé, en cinéma, en musique, dans l’imprimé – tout ça essentiellement du côté anglophone, le français servant de barrière naturelle à l’invasion américaine à bien des égards.
Ça n’a pas donné que des résultats heureux, ça a même créé des dérapages majeurs (Cinar…), mais les objectifs et la stratégie étaient clairs : protéger les créateurs d’ici, promouvoir la création made in Canada, tout ça bien entendu pour construire une forme d’identité collective canadienne.”
Est-il important pour vous de consommer la culture d’ici? Devrait-on être plus protectionniste afin de favoriser les produits culturels canadiens?
Un Canada « créatif »� et colonisé – La Presse+
Où s’en va Mélanie Joly ? Elle est difficile à comprendre dans une entrevue ordinaire, on le sait. Mais quand elle annonce un plan stratégique, quand elle lance « Canada créatif », comme hier,