Bœuf
18 kilos. C’est la quantité approximative de bœuf achetée chaque année par personne au pays.
Le Canada est un chef de file en matière d’exportations de viande rouge et de bétail. En effet, environ 45 % du bœuf et du bétail produit ici sont exportés chaque année, principalement aux États-Unis, mais aussi dans une cinquantaine d’autres pays.
Pain
Selon les estimations d’IBISWorld, le Canada compte près de 2 400 entreprises de produits de boulangerie.
Connaissez-vous le bannock? La recette de ce pain frit originaire d’Écosse, dont le nom provient du mot gaélique « bannach » (bouchée) a d’abord été adaptée par les Métis de l’Ouest canadien pour ensuite être reprise et réinventée par plusieurs communautés autochtones aux quatre coins du continent américain.
Quinoa
Le fermier et pharmacien Joe Dutcheshen a été un réel précurseur dans la culture du quinoa au pays. En 1992, ce fermier de troisième génération a commencé à tester des variétés de quinoa sur sa ferme familiale en Saskatchewan, et il a été séduit par le côté nutritionnel et la résistance au froid de cette plante. Son succès a mené à la fondation de la Northern Quinoa Corporation en 1994.
En 2014, la majorité des 30 producteurs de quinoa au pays étaient situés en Saskatchewan, là où la plante sud-américaine a fait son entrée en sol canadien. Le Manitoba a emboîté le pas dans les années 1990 et compte aujourd’hui une dizaine de producteurs, dont le plus grand au pays, et l’Alberta a suivi dans les années 2010.
Broches
Pour Noël, ma sœur a eu droit à ces jolies broches fabriquées d’or recyclé et de pierres propres, c’est à dire qui n’alimentent pas les conflits. L’artiste saskatchewanaise derrière ces broches fabrique principalement des bagues de fiançailles.
Les États-Unis sont le principal partenaire commercial de l’industrie canadienne des bijoux. Comme son équivalent américain, l’industrie canadienne est très fragmentée, aucune entreprise ne détenant plus de 10 % des parts de marché au pays.
Veuillez prendre note que tous les produits sur le site sont des produits que j’ai trouvés ou qui m’ont été donnés lors de ma quête. Je n’ai aucune affiliation avec les divers fabricants dont les produits sont sur le site, et aucune entente commerciale ou aucun échange de biens et de services n’a été conclu afin qu’ils y apparaissent. De plus, pour des raisons de proximité, plusieurs des produits que j’ai trouvés lors de ma quête proviennent de l’Ontario et du Québec. Les produits sur le site ne représentent aucunement l’offre intégrale des produits canadiens.
Carnet de bord
@Lauraki_C @PYMcsween #zerodechet pc que ce le contenu de nos poubelles ne disparait pas par magie! Ma vie Made in Canada = vivre avec strict minimum #madeincan!
Est-ce qu’une vie #madeincan peut nous aider à tendre vers le #zérodéchet?
Venez écouter ma réponse – et rencontrer plein de gens hyper intéressants! – au tout premier Festival Zéro Déchet de Montréal, samedi 14 octobre au Marché Bonsecours. C’est gratuit!
** Dès 18h: Projection de Straws et panel Au-delà du déchet **
Dans Le Devoir de ce matin, un article sur le nouveau livre de Normand Baillargeon, «À la table des philosophes», dans lequel il aborde la question du locavorisme:
“Aujourd’hui, plusieurs préoccupations sont au coeur du mouvement locavore, dont principalement l’écologie. Manger des produits locaux permet de réduire la distance parcourue lors du transport des aliments importés de l’étranger et limite ainsi la production de gaz à effet de serre (GES). Un argument contesté par les défenseurs du système de distribution agroalimentaire industriel, qui soutiennent que se déplacer en voiture dans les marchés locaux pour obtenir des produits frais engendre autant, si ce n’est plus, de GES.
« Aujourd’hui, il faut repenser le locavorisme et voir les autres raisons de “manger local”, croit Normand Baillargeon. C’est aussi une façon de lutter contre les entreprises transnationales qui s’approprient le marché, ça crée des liens dans la communauté en favorisant les rencontres avec les producteurs locaux, ça améliore notre alimentation. Il faut réfléchir aux valeurs qu’on veut défendre. »”
Êtes-vous d’accord avec lui?
Nourrir la panse et la pensée avec Normand Baillargeon
«S’alimenter est une nécessité dont nous avons fait un plaisir, autour de laquelle nous avons élaboré des rituels, et qui invite chacun de nous à se faire un peu philosophe», écrit d’emblée Normand Baillargeon dans son livre.
Dans la foulée du plan “Canada créatif” de Mélanie Joly, cette chronique d’Yves Boisvert soulève des questions intéressantes: “Y a-t-il encore un semblant de « nationalisme culturel » à Ottawa ? Il fut un temps où le Parti libéral du Canada était le champion du protectionnisme dans toutes les matières vaguement culturelles. On y était obsédé par la nécessité de dresser une forme de barrière pour protéger le Canada de l’invasion américaine en télé, en cinéma, en musique, dans l’imprimé – tout ça essentiellement du côté anglophone, le français servant de barrière naturelle à l’invasion américaine à bien des égards.
Ça n’a pas donné que des résultats heureux, ça a même créé des dérapages majeurs (Cinar…), mais les objectifs et la stratégie étaient clairs : protéger les créateurs d’ici, promouvoir la création made in Canada, tout ça bien entendu pour construire une forme d’identité collective canadienne.”
Est-il important pour vous de consommer la culture d’ici? Devrait-on être plus protectionniste afin de favoriser les produits culturels canadiens?
Un Canada « créatif »� et colonisé – La Presse+
Où s’en va Mélanie Joly ? Elle est difficile à comprendre dans une entrevue ordinaire, on le sait. Mais quand elle annonce un plan stratégique, quand elle lance « Canada créatif », comme hier,