Beurre
Gay Lea Foods est une coopérative laitière regroupant plus de 1 200 fermiers en Ontario, soit environ 25 % des exploitants de fermes laitières de la province.
Qui dit lait, dit beurre! En 2016, la consommation moyenne de beurre par personne était de 0,76 kilo.
Beurre de graines de tournesol
L’entreprise ontarienne emploie environ 15 personnes dans le grillage à sec, le broyage et l’emballage de quelques millions de livres de noix et de graines chaque année.
Qu’on se le dise, le climat canadien n’est pas très propice à la culture de plusieurs noix, ni à celle des arachides, qui sont cultivées dans les sols sablonneux de régions au climat chaud et sec. C’est pourquoi j’ai arrêté mon choix sur le beurre de graines de tournesol, qui lui, est bien d’ici!
Biscuits à l’érable
Sept usines, plus de 1 300 employés et en activité depuis 125 ans. Voilà qui témoigne du succès de cette entreprise familiale canadienne d’intérêt privé.
Dare est particulièrement connue pour ses biscuits à l’érable, mais aussi comme étant le fournisseur exclusif des biscuits des Guides du Canada depuis 2002. Oups, on cogne à la porte!
Bœuf
18 kilos. C’est la quantité approximative de bœuf achetée chaque année par personne au pays.
Le Canada est un chef de file en matière d’exportations de viande rouge et de bétail. En effet, environ 45 % du bœuf et du bétail produit ici sont exportés chaque année, principalement aux États-Unis, mais aussi dans une cinquantaine d’autres pays.
Bonbons Kerr’s
Il faut bien se sucrer le bec! Kerr’s produit des friandises depuis 1895 et est encore aujourd’hui un chef de file dans la production de bonbons au citron et de caramels.
En 2015, les friandises sans chocolat produites au Canada étaient surtout exportées vers les États-Unis, devant la Corée du Sud.
Boule de fromage
Ce sont des fermiers cherchant une façon novatrice d’utiliser leurs surplus de lait qui ont fondé Bright Cheese & Butter en 1874. Les produits de l’entreprise, qui est d’ailleurs située au même endroit depuis sa création, sont entièrement faits à partir de lait local.
Le cheddar et la mozzarella comptent pour près de la moitié (44 %) de la production canadienne de fromage. Quelles provinces mènent la marche en matière de production de cheddar? Le Québec est le chef de file avec 43 % de la production totale et l’Ontario vient au deuxième rang avec le tiers de la production.
Céréales Shredded Wheat
En 2016, parmi les quelque 2 800 employés de Post au Canada et aux États-Unis, environ 575 l’étaient au Canada.
En 2016, on s’attendait à ce que la production canadienne totale de blé soit de 30,5 millions de tonnes, soit une augmentation de 10,5 % par rapport à 2015.
Choux de Bruxelles
Savez-vous pourquoi ces petits choux familiers sont appelés choux de Bruxelles? C’est en Belgique qu’ils auraient été cultivés pour la première fois en grande quantité en 1587. Plantés en été et récoltés en automne, les choux de Bruxelles sont un choix sensé lorsque les populaires légumes estivaux ne sont plus de saison.
En 2014, les producteurs agricoles canadiens ont utilisé environ 1,7 million de mètres cubiques d’eau pour irriguer leurs cultures. L’eau a surtout été utilisée pour les grandes cultures (55 %) et les cultures fourragères (40 %), alors que les cultures de fruits (3 %) et de légumes (2 %) en ont nécessité beaucoup moins.
Cornichons
Fondée par la famille de Glenn et Jean Austin, la ferme nourrit depuis de nombreuses années les habitants du comté ontarien de Norfolk grâce à ces fruits et légumes. Ces cornichons se sont avérés être une bonne cueillette!
En 2014, on retrouvait au pays 294 entreprises spécialisées dans la cueillette, la mise en conserve et le séchage de fruits et légumes.
Croustilles Lay’s
Ketchup. Faites-vous partie du 10 % de la population qui sait que cette saveur de croustilles Lay’s est exclusive au Canada? C’est la touche locale apportée aux croustilles Lay’s qui nous sont arrivées des États-Unis en 1962.
La pomme de terre est le légume le plus cultivé au pays. À elle seule, elle compte pour 30 % de la culture des légumes! Les principales provinces productrices? L’Île-du-Prince-Édouard, le Manitoba et l’Alberta.
Dinde
En 2015, le Canada comptait 531 producteurs de dindons réglementés, produisant 171,4 millions de kilos de dindons (poids éviscéré). Près des deux tiers de la production (64,3 %) étaient au Québec et en Ontario.
C’est le temps d’une dinde, dinde, dinde… En 2015, les Canadiens ont acheté 3,3 millions de dindes pour le temps des Fêtes, soit près de la moitié (47 %) de toutes les dindes vendues dans l’année.
Fromage marbré
Saviez-vous que Black Diamond a été la première marque de cheddar canadien? L’entreprise Black Diamond Cheese Limited est en activité depuis 1933.
Le fameux fromage en grains est presque toujours fait de cheddar. Alors que le cheddar canadien est normalement vieilli de 2 mois à 4 ans, le fromage en grains est quant à lui consommé frais, idéalement la journée même! Entendez-vous le skouik-skouik?
Ketchup
Le ketchup French’s est préparé entièrement avec des tomates canadiennes, et ses usines d’embouteillage et de fabrication sont établies en Ontario.
Le rendement aura longtemps été le principal critère pour la production des tomates. Plus on en fait, plus on en vend, et plus c’est lucratif, souvent aux dépens de la qualité. Mais aujourd’hui, des équipes de chercheurs canadiens tentent de faire renverser la vapeur et prônent un retour à des tomates plus savoureuses. Le défi? S’assurer qu’il n’en coûte pas plus cher pour les consommateurs.
Laitue
Le climat canadien n’est pas un obstacle pour la famille derrière Lettuce Alive, qui produit de la laitue hydroponique à longueur d’année.
La culture en serre est très répandue au pays, le Canada produisant toute une variété de légumes allant des concombres aux poivrons en passant par la laitue. Le légume poussant le plus en serre? Les tomates!
Légumes racines
En plus d’être délicieux, un des avantages des légumes racines est leur long potentiel de conservation. En effet, lorsqu’entreposés dans des conditions optimales, humides et fraîches, ils peuvent se conserver plusieurs mois. À la température ambiante, ils se conservent en moyenne de 3 à 5 semaines. Autre avantage? Les légumes racines cultivés au Canada sont offerts à longueur d’année! Aucune excuse pour s’en priver!
La croyance veut que l’on doive aux Britanniques l’arrivée des pommes de terre à l’Île-du-Prince-Édouard. Dès le milieu du 19e siècle, la pomme de terre était déjà l’un des principaux produits d’exportation de l’île. Aujourd’hui, avec ses quelque 330 producteurs, dont la majorité sont des entreprises familiales, la province est le plus grand producteur de pommes de terre au pays.
Mayonnaise classique
L’entreprise Neal Brothers Food retrace ses origines à la cuisine familiale des frères Neal à Aurora, en Ontario. En 1988, les deux frères y fabriquaient alors des croûtons sous le nom… Croutons Croûtons. Comme ceux-ci se vendaient comme des petits pains chauds, les frères ont déménagé dans de nouveaux locaux et, 30 ans plus tard, leur offre compte maintenant une variété de produits comme de la mayonnaise, des croustilles, de la salsa, du maïs soufflé et des sauces piquantes.
La mayonnaise fait fureur au Canada, alors que près de 66 000 tonnes de la fameuse sauce crémeuse ont été consommées en 2013.
Moutarde
Depuis sa fondation en 1948, Moutarde canadienne Kozlik’s est une entreprise familiale qui produit des moutardes en petits lots à partir uniquement de graines de moutarde canadiennes.
75 % des graines de moutarde cultivées dans le monde le sont dans l’Ouest canadien. Au pays, elles sont utilisées pour produire trois types de moutarde, soit la populaire moutarde jaune, la moutarde brune (utilisée pour produire la moutarde de style Dijon) ainsi que la moutarde orientale.
Œufs
En moyenne, les fermes canadiennes peuvent abriter de quelques centaines à plus de 400 000 poules. Si on tient compte du fait que chaque poule pondeuse pond en moyenne 305 œufs par année, ça en fait des omelettes!
Près de 700 millions de douzaines d’œufs ont été produites au Canada en 2015.
Pain
Selon les estimations d’IBISWorld, le Canada compte près de 2 400 entreprises de produits de boulangerie.
Connaissez-vous le bannock? La recette de ce pain frit originaire d’Écosse, dont le nom provient du mot gaélique « bannach » (bouchée) a d’abord été adaptée par les Métis de l’Ouest canadien pour ensuite être reprise et réinventée par plusieurs communautés autochtones aux quatre coins du continent américain.
Pêches en conserve
Préparer des conserves est la meilleure façon de s’assurer d’avoir de bons fruits frais tout l’hiver! C’est ce qu’on a fait ici avec un bon panier de pêches acheté au marché du coin.
C’est dans les régions du Niagara, en Ontario, et de la vallée de l’Okanagan, en Colombie-Britannique, que sont cultivées la grande majorité des pêches et des nectarines au pays.
Poulet
En 2015, 61 % de la production canadienne de poulet (1,1 milliard de kilos) provenait du Québec et de l’Ontario.
Plus de 5,8 millions de poulets canadiens ont été exportés en 2015, principalement aux États-Unis, mais aussi dans des pays comme la Colombie, la Russie, l’Allemagne et la Turquie.
Relish
Place aux femmes! Les ingrédients utilisés dans les produits de l’entreprise Kountry Kitchen Cupboard, qui emploie presque exclusivement des femmes, sont principalement cultivés à la ferme de la propriétaire, Nancy Gingrich.
La plus grande entreprise canadienne familiale productrice de marinades, de cerises au marasquin et de relish, Whyte’s, emploie plus de 325 personnes. C’est d’ailleurs l’entreprise qui possède maintenant la célèbre marque Strub’s.
Sauce piquante
La cuisine de maman! Cette sauce mexicaine est inspirée des recettes de sauce piquante et de piments marinés dans le vinaigre de la mère de son créateur.
Des 271 847 résidents permanents accueillis par le Canada en 2015, seulement 1 % (3 231) provenaient du Mexique. De leur côté, les États-Unis ont accueilli pas moins de 870 000 immigrants mexicains entre 2009 et 2014.
Sauce tomate
C’est en 1933, alors que tout le travail était encore effectué à la main, que Thomas Canning a commencé à traiter et à mettre en conserve ses tomates dans le comté d’Essex.
Au Canada, les tomates de serre sont offertes de mars à novembre, mais c’est pendant l’été que se font les plus importantes récoltes, au grand plaisir des amateurs de salades!
Sel assaisonné
D’une génération à l’autre! Le produit emblématique du duo formé de… Matt et Steve… est sa gamme de haricots marinés The Extreme Bean, dont la mère de Matt leur aurait appris les rudiments.
Selon Mott’s Clamato, les Canadiens sont de grands amateurs de Ceasars, une boisson typiquement canadienne, alors qu’environ 350 millions de verres sont consommés chaque année.
Tofu
L’entreprise a été fondée dans les années 1950 par Leslie et Susan Joe, qui ont constaté qu’il y avait une demande pour le tofu au sein de la communauté chinoise de Vancouver. Elles ont alors commencé à en préparer à l’arrière de leur épicerie, Sunrise Market. Aujourd’hui, l’entreprise emploie plus de 200 personnes.
Sélection d’équipe! Le développement de la graine de soya au pays est l’affaire d’un regroupement de plusieurs sélectionneurs de plantes à financement public et privé. Les fermiers canadiens ont ainsi accès à environ 200 variétés enregistrées de fèves ayant différents degrés de résistance à des facteurs comme l’environnement, les maladies et les parasites.
Yogourt
L’entreprise Hans Dairy a été fondée en 1997. C’est l’une des plus grandes entreprises ontariennes spécialisées dans les produits laitiers sud-asiatiques, notamment le yogourt de style indien Dahi qu’elle a été la première à commercialiser au pays.
La production canadienne de yogourt est en constante croissance, ayant augmenté de 20 % entre 2011 et 2016.
Chaise de jardin
Gracious Living mène un programme de développement durable; l’entreprise est entre autres le plus grand convertisseur de polypropylène (plastique no 5) postconsommation dans les articles ménagers au pays.
Si on se fie à sa consommation de résine, un constituant du plastique, le Canada produit 2 % de tous les produits en plastique dans le monde.
Matelas
Le nom Endy est inspiré d’un personnage de la mythologie grecque, Endymion, à qui la déesse de la lune Séléné a jeté un sort, soit celui de dormir éternellement pour pouvoir conserver sa jeune beauté à tout jamais.
Une tendance qui ne s’essouffle pas! En 2014, les Canadiens ont dépensé environ 22,3 milliards de dollars canadiens en ligne, un chiffre qui, selon l’entreprise d’études de marché Forrester, pourrait atteindre près de 40 millions de dollars d’ici 2019, soit près de 10 % de tous les achats de commerce de détail au pays.
Table d’appoint Gracious Living
Fondée en 1980, l’entreprise Gracious Living est le chef de file canadien en matière de produits extrudés et moulés par injection.
En 2014, on comptait au pays 127 entreprises de production de résine synthétique qui employaient environ 4 000 personnes.
Table de style bistro
Lush Wood Craft a vu le jour grâce au bouche à oreille, après que des photos de meubles en bois fabriqués par Paul pour sa conjointe aient été publiées en ligne. L’entreprise familiale fabrique aujourd’hui des meubles à partir de bois de récupération pour des clients en Ontario comme ailleurs en Amérique du Nord.
Le multitâche, c’est aussi à table! Selon une étude effectuée en 2016, 45 % des Canadiens regardent la télévision pendant le souper, 15 % écoutent la radio, 14 % naviguent sur le Web et 5 % parlent au téléphone.
Bols gigognes
L’entreprise de Shane Mcnutt, qui a étudié au Ontario College of Art and Design (maintenant OCAD University) et au Sheridan College, est installée au Harbourfront Centre de Toronto.
L’organisme torontois à but non lucratif Sistering a mis la créativité au service des femmes en lançant le projet Inspirations Studio, qui vient en aide à des femmes à faible revenu, sans abri ou aux prises avec une dépendance, en leur apprenant les rudiments de la poterie et de la céramique. L’objectif? Développer leur indépendance et leur côté entrepreneur.
Sous-verres
L’entreprise est adepte du Slow Goods Movement, une pratique misant sur l’artisanat, la qualité et la longévité des produits, qui se reflète chez N-Product par une production locale, des pratiques durables et une production limitée.
Ces sous-verres sont faits de cèdre rouge aromatique, l’une des nombreuses variétés de cèdre qu’on retrouve au pays. On l’utilisait autrefois souvent dans la fabrication de coffres pour protéger la literie puisqu’il protège contre plusieurs insectes nuisibles, comme les cafards et les mites.
Tasses en céramique
L’artisane torontoise Saundra Reiner, qui travaille l’argile depuis plus de 40 ans, a été formée dans le programme des beaux-arts de l’Université de Toronto ainsi que dans le programme de conservation des œuvres d’art du Sir Sanford College.
Même si je ne peux pas boire de café pendant ma quête, cela n’empêche pas le reste de mes compatriotes de le faire! En 2015, le Canada s’est d’ailleurs classé 3e sur 80 pays, derrière les Pays-Bas et la Finlande, quant à sa consommation de café avec une moyenne de 152 litres par personne.
Verre Artech
Levons notre verre au studio Artech, qui recycle des matériaux pour produire de la vaisselle et des accessoires pour le bar de qualité supérieure en verre soufflé. Sa marque de commerce? Des bouteilles de bière recyclées en verres.
C’est à la verrerie Mallorytown Glass Works, dans l’Est ontarien, qu’aurait eu lieu la première production avérée de verre au pays en 1839. Dans les deux décennies suivantes, des vitres et des bouteilles étaient fabriquées dans cinq verreries au Québec et en Ontario.
Verre
Le propriétaire de l’entreprise, Jeff Hesselink, façonne lui-même à la main toute sa verrerie à partir de verre fondu, grâce à des méthodes et des outils acquis de maîtres verriers.
C’est à Calgary qu’on retrouve le Glass House Fine Art Collective, seul studio mobile de soufflage de verre au pays. Le studio a été mis sur pied en moins d’un an par ses fondateurs Mandy Patchin et Kai Georg Scholefield en 2015.
Festival Coup de cœur francophone
Le festival annuel Coup de cœur francophone a vu le jour à Montréal en 1986. Il est présenté en novembre dans près de 45 villes canadiennes et on y met l’accent sur une programmation émergente, audacieuse et créative avec des prestations d’artistes locaux et internationaux.
La communauté francophone de Toronto est plus dynamique que jamais. On estime que chaque année, environ 1 000 immigrants francophones s’installent dans la ville Reine, et entre 2006 et 2011, par exemple, près de 50 000 Québécois anglophones et francophones ont déménagé à Toronto. Si on ajoute à cela les nombreux Franco-Ontariens de naissance, il ne faut pas être surpris d’entendre l’accent français aux quatre coins de la ville.
Baume à main
Un mal pour un bien! La fondatrice de Province Apothecary, Julie Clark, a longtemps été aux prises avec des allergies et de l’eczéma. C’est d’ailleurs ce qui l’a poussée à concocter des produits de beauté naturels et biologiques dont les ingrédients proviennent de chaque province canadienne.
Aux petits soins… les grands moyens! Si l’on en croit l’Alliance de l’industrie cosmétique du Canada (anciennement l’Association canadienne des cosmétiques, produits de toilette et parfums), les Canadiens dépensent chaque année plus de 5,4 milliards de dollars en produits cosmétiques et de soins personnels.
Brosse à dents Toob
Aurelle produit et commercialise des produits dentaires novateurs, comme cette brosse à dents de voyage qu’on peut remplir de dentifrice.
Au pays, les visites chez le dentiste ou les absences dues à des problèmes dentaires font perdre environ 4,15 millions de journées de travail. Les pertes de productivité causées par les maladies buccales représentent plus d’un milliard de dollars chaque année. C’est assez pour faire grincer des dents plusieurs patrons!
Capsules Buckley
Reconnaissant en 1919 les mérites d’une panoplie d’ingrédients naturels utilisés pour le traitement du rhume et de la toux, le pharmacien torontois William Knapp Buckley les a combinés pour créer un remède qu’il a ensuite commercialisé. L’entreprise a connu un tel succès qu’elle s’est implantée aux États-Unis et dans les Caraïbes dès les années 1930, ainsi qu’en Nouvelle-Zélande, en Australie et aux Pays-Bas dans les années 1940.
« Ça goûte mauvais et ça marche. » Buckley est célèbre pour ses campagnes publicitaires primées misant sur le mauvais goût et l’efficacité de son sirop. Quelques ingrédients pourraient être responsables de ce mauvais goût : le camphre, le menthol, l’essence d’aiguilles de pin, la teinture de piment sec et le baume du Canada.
Dentifrice
Green Beaver a lancé en 2015 le premier dentifrice canadien naturel et sans fluorure pour dents sensibles. Voilà quelque chose d’intéressant à se mettre sous la dent!
Saviez-vous que les produits de la forêt canadienne peuvent entrer dans la composition de votre… dentifrice? En effet, le dentifrice peut contenir plusieurs produits dérivés de la pâte comme la carboxyméthylcellulose (euh, pardon?) et le xylitol.
Déodorant
Il était une fois l’homme et le castor…
Dans le cadre de ses nombreuses initiatives environnementales, Green Beaver travaille entre autres de concert avec l’Association pour la protection des animaux à fourrure sur l’installation de régulateurs d’étangs de sauvetage.
L’objectif? Que l’homme et le castor puissent vivre en harmonie.
Vos désirs sont des… ordres! L’industrie canadienne des cosmétiques et des soins personnels répond aux besoins changeants des consommateurs en créant en moyenne chaque année plus de 7 000 nouveaux produits.
Désinfectant pour les mains One Step
La société Belvedere International Inc. a été fondée en 1981. C’est à ce jour le seul fabricant d’importance de propriété entièrement canadienne dans le secteur de la beauté et de la santé des consommateurs.
Un coup de main… propre! Le simple geste de se laver les mains contribue à réduire de 31 % les cas de diarrhée (58 % chez les personnes ayant un système immunitaire affaibli) et de 16 à 21 % les maladies respiratoires comme le rhume.
Diva Cup
Encore une fois, voilà un produit dont je n’ai absolument pas besoin, mais qui est d’intérêt pour plusieurs femmes. Ces coupelles menstruelles Diva Cup ont été conçues par le duo mère-fille Francine et Carinne Chambers. Vendues au Canada et à l’international depuis une dizaine d’années, elles sont entièrement fabriquées au pays.
L’industrie des produits d’hygiène féminine ne s’essouffle pas. Entre 2016 et 2022, elle devrait générer des revenus de 42,7 milliards de dollars à l’international, soit un taux de croissance annuel moyen de 6,1 %. La région de l’Asie-Pacifique est le plus grand marché étant donné la sensibilisation accrue quant à l’hygiène personnelle et un taux d’adoption des serviettes hygiéniques plus élevé dans plusieurs pays de la région.
Fond de teint
La marque M∙A∙C (Make-Up Art Cosmetics), qui appartient depuis 1994 à Estée Lauder Companies, a été créée en 1984. Le maquilleur et photographe Frank Toskan et le propriétaire de salon Frank Angelo ont commencé à fabriquer des cosmétiques mieux adaptés selon eux à la photographie. L’entreprise a évolué en ouvrant un comptoir dans un grand magasin de Toronto. Aujourd’hui, leurs produits ne sont pas tous fabriqués au pays, mais ce fond de teint ainsi que certains rouges à lèvres et fards à paupières le sont.
Le Canada est un chef de file en matière de consommation de produits de beauté de prestige. En 2013, les Canadiens ont acheté pour 1,4 milliard de dollars de produits, soit une hausse de 8 % par rapport à l’année précédente.
Hamamélis
Rexall et Tamblyn Drugs (qui allait devenir Pharma Plus) ont vu le jour au Canada au début du 20e siècle. Les bannières Rexall et Rexall Pharma Plus comptent aujourd’hui plus de 450 succursales au pays et emploient 8 600 personnes.
L’hamamélis est une plante indigène de l’est de l’Amérique du Nord, que l’on retrouve entre autres en Ontario, au Québec et dans les Maritimes. Il contient du tanin, une substance ayant des vertus médicinales. L’hamamélis peut être utilisé par voie topique ou orale pour une variété d’applications, allant du traitement des varices au soulagement de la diarrhée ou des inflammations buccales.
Papier hygiénique
S’il y a un produit dont on ne peut se passer, le voilà! Cascades, fondée en 1964 à Kingsey Falls, au Québec, fabrique, transforme et commercialise des produits d’emballage et de papiers faits à partir de fibres recyclées, dont l’indispensable papier de toilette.
En 2013, la fabrication de produits des pâtes et papiers comptait pour environ 36 % de l’apport du secteur forestier à l’économie canadienne.
Produits pour le corps
AIDE body care se spécialise en produits de pharmacie et savons d’empâtage à froid. Tous leurs produits sont fabriqués avec des ingrédients naturels, en petits lots et à la main. Difficile de leur passer un savon!
En matière de savons et de détachants, les exportations du Canada se sont élevées à 1,27 milliard de dollars en 2015. La principale destination des produits canadiens? Les États-Unis et le Royaume-Uni.
Serviettes hygiéniques Always
Vous aurez deviné que ce produit, assemblé au Canada, ne m’est pas indispensable. Il l’est par contre pour la plupart des femmes. C’est en 1915 que Procter & Gamble a commencé à fabriquer ses produits au Canada, dans une usine productrice de glycérine à Hamilton, en Ontario. Pendant la Grande Dépression des années 1930, plutôt que de congédier certains de ses 200 employés, P&G a choisi d’innover en devenant la première entreprise canadienne à implanter la semaine de travail de cinq jours.
En 2014, les Canadiennes ont dépensé environ 520 millions de dollars en produits d’hygiène féminine.
Shampooing et nettoyant pour le corp
C’est au tournant du millénaire, dans un pub torontois, que les fondatrices de Lines of Elan ont découvert leur amour mutuel pour les produits biologiques et les modes de vie sains et naturels, mais ce n’est que 15 ans plus tard qu’elles ont transformé cette passion en entreprise.
En Nouvelle-France, aux 17e et 18e siècles, le manque d’hygiène était la principale cause de propagation des maladies. Les habitants les plus riches utilisaient des cosmétiques comme des parfums et des eaux de toilette pour désinfecter et masquer les mauvaises odeurs, ainsi que de la poudre pour assécher les cheveux gras, alors que les moins bien nantis changeaient la chemise qu’ils utilisaient en guise de sous-vêtement quelques fois par mois et se nettoyaient le visage, le cou et les mains à l’eau froide. Ce n’est pas pour rien que la nudité était condamnée à l’époque!
Vaporisateur nasal décongestionnant
Fondée en 1962, l’entreprise Shoppers Drug Mart a ouvert sa première pharmacie de détail novatrice combinant la vente de produits de masse et le libre-service à Toronto. Avec plus de 1 300 magasins sous les bannières Shoppers Drug Mart et Pharmaprix au pays, l’entreprise est aujourd’hui le chef de file canadien des détaillants pharmaceutiques.
Environ un milliard de cas de grippes sont répertoriés chaque année dans le monde et des millions de Canadiens sont touchés. Pour mettre toutes les chances de leur côté, plusieurs optent pour la vaccination! En 2013-2014, près du tiers des Canadiens ont reçu le vaccin contre la grippe.
Amer Bar 40
Pour éviter que les amers ne volent la vedette aux cocktails en soit, Bar40 Bitters offre des amers qui visent à compléter le profil aromatique des cocktails, basés sur les cinq saveurs perçues, soit le salé, l’acide, l’amer, le sucré et l’umami, qui signifie « savoureux » en japonais.
Un des plus anciens amers est l’angostura, un amer aromatique classique fait à partir d’herbes et d’épices. Il a été inventé en 1824 dans la ville vénézuélienne de même nom, aujourd’hui connue sous le nom de Ciudad Bolívar.
Amers Dillon’s
L’entreprise familiale, dirigée par Geoff Dillon et son père Peter ainsi que par Gary Huggins, élabore ses produits avec des ingrédients provenant en majorité de la région du Niagara, où l’entreprise est située, en plus d’utiliser des fûts fabriqués également dans la région.
Au 19e siècle, la croyance voulait que les amers puissent guérir une multitude de maux, de la simple indigestion à la malaria. Lorsque le gouvernement a mis fin à cette croyance au début du 20e siècle, les amers ont été pratiquement relégués aux oubliettes, avant de faire un retour en force au début des années 1990 pour la préparation de cocktails!
Bière Molson Canadian
Fondée à Montréal en 1786 par l’immigrant anglais John Molson, l’entreprise est maintenant un véritable chef de file en matière de production de bière avec environ 3 000 employés et 7 brasseries aux quatre coins du pays.
Les Canadiens sont de bons buveurs de bière, comme en témoignent les 2,3 milliards de litres de bière vendus au pays en 2013. Parmi ceux-ci, la grande majorité (2 milliards) était de bières canadiennes.
Bières de microbrasseries variées
La popularité grandissante des bières artisanales et de microbrasseries a mené à une augmentation de près de 70 % du nombre de brasseries au pays depuis 2009.
Où trouve-t-on les brasseries les plus nordiques au Canada? À Whitehorse (Yukon Brewing) et à Yellowknife (NWT Brewing Co.)
Boissons gazeuses
C’est au Torontois John J. McLaughlin qu’on doit le célèbre soda au gingembre. Dès 1890, le chimiste produisait du soda qu’il vendait dans les pharmacies en tant que parfait produit à mélanger avec les jus de fruits. Le soda au gingembre a connu une véritable percée dans les années 1920, son goût s’avérant idéal pour masquer le goût des produits de fabrication artisanale pendant la prohibition.
La consommation de boissons gazeuses est en baisse au Canada. En effet, elle est passée de 104 litres par personne en 2006 à 68 litres en 2016.
Cidre de pomme
La marque Choix du Président appartient au géant de l’alimentation Loblaw, qui se classe premier au pays en matière de superficie de ses établissements. En 2015, la superficie de ceux-ci comptait en effet pour environ 20,8 % de tout l’espace dans le secteur de l’épicerie au pays.
La reine des fruits a été cultivée au pays dès le 17e siècle par des colons français installés dans ce qui est aujourd’hui la vallée d’Annapolis, en Nouvelle-Écosse. La variété de pomme à l’honneur à cette époque? La Fameuse!
Jus de canneberge Oasis
Ce ne sont pas tous les jus de l’entreprise qui sont faits à partir d’ingrédients canadiens, mais celui-ci est bel et bien fait de canneberges d’ici!
Quand il est question de jus, le jus d’orange a la cote au pays, les Canadiens dépensant près de 500 millions de dollars chaque année pour en acheter.
Lait
En 2015, le Canada comptait près d’un million de vaches laitières (environ 959 600)!
Environ 82 % des 11 683 fermes laitières au pays se trouvent en Ontario et au Québec, 13 % sont situées dans l’Ouest canadien et 5 % dans les provinces atlantiques. La principale race de vaches laitières au Canada? La Holstein, qui représente 93 % de toutes les vaches.
Vin blanc
L’appellation VQA Ontario désigne des vins ayant été élaborés uniquement à partir de raisins frais cultivés en Ontario et respectant des critères rigoureux en matière d’assurance de la qualité.
En 2013, 207 millions de litres de vin canadien ont été vendus, dont près de 62 millions de litres de vin 100 % canadien.
Vin de glace
La famille Pillitteri a fait ses débuts vinicoles dans sa Sicile natale et, depuis son arrivée dans la région du Niagara en 1948, elle produit des vins et vins de glace d’inspiration mondiale à l’image du terroir.
Grâce à ses conditions climatiques idéales, le Canada est le plus grand producteur de vin de glace au monde. En 2014, il en a exporté plus de 228 000 litres. Santé!
Vin mousseux
La vinerie familiale Henry of Pelham a été fondée en 1988, mais le terrain sur lequel elle se trouve appartient à la famille depuis 1778. Il avait en effet été cédé à l’époque à l’arrière-arrière-arrière-grand-père des fondateurs, un loyaliste de l’Empire-Uni, en reconnaissance de ses services.
Levons notre verre aux vins mousseux canadiens, qui ne manquent pas d’impressionner! Lors d’une dégustation en 2012, une bouteille de Benjamin Bridge Brut Reserve 2004 de la Nouvelle-Écosse, offerte à 75 $, a eu le dessus sur une bouteille du célèbre Champagne Cristal Louis Roederer 2004, offerte à 250 $.
Vin rouge
La vinerie artisanale Hidden Bench élabore des vins haut de gamme à partir de raisins cultivés dans les vignobles situés dans la sous-appellation VQA de la terrasse Beamsville, dans l’escarpement du Niagara.
Plus de 3 700 personnes travaillaient en 2012 dans l’industrie canadienne du vin, qui générait alors des revenus de 1,1 milliard de dollars.
Vodka Polar Ice
La vodka Polar Ice est faite entièrement de blé canadien. Elle est aujourd’hui fabriquée par la plus grande distillerie nord-américaine, Hiram Walker & Sons, qui produit chaque année 48 millions de litres d’alcool.
En 2016, le Canada s’attendait à produire 54,4 millions de litres de vodka. On peut dire que l’alcool coule à flots!
Bac à fleurs
Les produits Orosz sont faits principalement de pin blanc canadien et de bois de cèdre rouge de l’Ouest.
À vos pelles et râteaux! L’industrie des pelouses et jardins est en plein essor. Déjà de 2002 à 2006, chez les grands détaillants, les ventes de produits, d’équipements et de plantes avaient augmenté de plus de 600 millions de dollars pour atteindre plus de 2 milliards de dollars.
Broméliacées
Des touristes bien installées chez nous! Les broméliacées, originaires de l’Amérique centrale, des Caraïbes et de l’Amérique du Sud, s’adaptent bien à l’élevage en serres au Canada.
En 2015, l’industrie canadienne de la floriculture était évaluée à près de 1,2 milliard de dollars canadiens.
Paillasson
Consciente de l’importance de limiter son empreinte de carbone, l’entreprise est engagée dans une initiative de recyclage dans le cadre de laquelle elle récupère chaque année environ 2,5 millions de pneus des lieux de décharge pour produire une gamme de produits fonctionnels et décoratifs.
Selon Home Trends Magazine, les Canadiens jetteraient 33 millions de pneus chaque année. Voilà de quoi nous dégonfler le moral…
Pot à fleurs
Il semble que le fabricant ontarien de ce pot ait cessé ses opérations après avoir déclaré faillite il y a quelques années.
La valeur des expéditions de résine synthétique s’élevait à 10 milliards de dollars canadiens en 2014.
Réveille-matin Westclox
Au début du 20e siècle, ces réveille-matins produits par la Western Clock Company étaient importés de l’Illinois au Canada, jusqu’à l’ouverture d’une usine canadienne à Peterborough, en 1920, qui a depuis fermé ses portes.
Tic-tac, tic-tac. C’est le gouvernement du Royaume-Uni qui a offert au Canada l’horloge de la tour de la Paix, en 1927, pour souligner le 60e anniversaire du pays. 90 ans plus tard, elle tourne toujours à Ottawa.
Sous-verre et aimant
L’entreprise redonne vie à de vieux vinyles en les transformant en aimants artisanaux.
En 2015, le Canada se classait au 5e rang mondial en matière de ventes de vinyles. Ce n’est toutefois pas le seul produit de retour sur la scène musicale. En effet, selon Nielsen Music Canada, environ 7 000 cassettes audio ont aussi été vendues en 2016. Le chiffre peut paraître minime, mais cela représente une augmentation de 79 % par rapport à l’année précédente. Ceux qui ont conservé leur collection de cassettes en seront bien heureux.
Laveuse
En 2001, Inglis Limited a été rebaptisée Whirlpool Canada. Avec des revenus de plus d’un milliard de dollars, l’entreprise qui compte quelque 230 employés est un chef de file au pays en matière d’approvisionnement et de commercialisation d’électroménagers.
La disparition des tarifs sur les importations (avec l’arrivée de l’ALÉNA, par exemple), puis la force du dollar canadien après la crise de 2008 ont favorisé l’arrivée massive d’électroménagers fabriqués à l’étranger et contribué à la fermeture des usines canadiennes.
Réfrigérateur
C’est en 1926 que Kelvinator a ouvert sa première succursale au pays. L’entreprise a été en activité à Toronto jusqu’en 1969.
Pour répondre à la demande des ménages qui se modernisaient, le Canada a été un grand producteur d’électroménagers des années 1950 jusqu’au début des années 2000, avec entre autres la production de modèles Kelvinator, Frigidaire et Inglis.
Essuie-tout
L’entreprise Cascades a vu le jour au Québec en 1964. Elle se spécialise dans la fabrication, la transformation et la commercialisation de produits d’emballage et de papiers tissu faits principalement de fibres recyclées.
Saviez-vous que si chaque foyer canadien mettait la main à la pâte en remplaçant ne serait-ce qu’un seul rouleau de papier hygiénique vierge par un rouleau de papier recyclé, on pourrait sauver près de 48 000 arbres et 65,5 millions de litres d’eau, en plus d’éviter la production de 4 500 kilos de polluants atmosphériques et aquatiques?
Bac de compostage
L’entreprise Orbis, qui s’est établie au Canada en 1969, compte environ 130 employés à son usine de fabrication canadienne.
Saviez-vous que le simple fait d’utiliser un bac pour le compostage et le recyclage de matières organiques peut contribuer à réduire de 200 kilos par foyer, en moyenne, la quantité de matières enfouies dans les lieux de décharge chaque année? C’est un pensez-y-bien.
Bac de recyclage
Norseman fabrique toute une gamme de produits de plastique réutilisables, notamment pour les secteurs laitiers, alimentaires, de la boulangerie et de la transformation des viandes.
Au Canada, près de 27 % des produits de résidus sont recyclés.
Brosse pour cuvettes
Les gestes les plus simples sont souvent les plus compliqués pour les personnes souffrant d’arthrite ou d’une déficience physique! Parsons ADL conçoit et fabrique, à partir de ses installations au nord de Toronto, plus de 1 100 produits pour leur faciliter la vie!
Nous sommes revenus bredouilles de nos recherches pour trouver une brosse de toilette conventionnelle fabriquée au pays. La seule qu’on ait pu trouver est cette brosse à long manche, conçue pour les gens à mobilité réduite. Cela dit, elle fait le travail!
Détergent à lessive et produits nettoyants Nature Clean
Toutes les catégories de produits Nature Clean comptent un produit offert sans parfum ni colorant. Les produits parfumés et colorés le sont avec des arômes alimentaires naturels, des parfums végétaux et des huiles essentielles.
Les ménages canadiens ont dépensé en moyenne 83 $ en détergent à lessive en 2015. Il s’agit là d’une baisse significative comparativement aux 99 $ dépensés en moyenne en 2013.
Éponge Scotch-Brite
3M a fait son entrée au Canada en 1951, avec l’ouverture de bureaux administratifs à London, en Ontario. Les éponges 3M ne sont par contre pas toutes fabriquées au pays.
Scotch-Brite est une marque de tampons abrasifs non tissés utilisés pour remplacer la laine d’acier et généralement fabriqués de polypropylène, une résine synthétique. L’industrie canadienne de la résine synthétique employait 4 520 personnes en 2010, et la valeur de ses expéditions était de 6,2 milliards de dollars.
Nettoyants à usages multiples et pour carreaux de céramique Eco-Max
Qu’ont en commun Environment Canada, Banque Royale, Telus, Bell Mobilité, CIBC et Postes Canada? Ces entreprises utilisent les produits Eco-Max, faits entièrement d’ingrédients à base de plantes, pour nettoyer leurs installations.
Comme l’entreprise Attitude et bien d’autres au pays, Eco-Max réduit son empreinte environnementale grâce à un partenariat avec le fournisseur d’énergie verte à 100 % Bullfrog Power.
Poubelle Skinny Can
Pour les déchets, on a jeté notre dévolu sur le modèle Skinny Can, dont la conception est signée par le studio de design industriel torontois de l’entreprise.
Umbra, l’un des chefs de file canadiens en matière de design industriel, vend ses produits dans environ 120 pays dans le monde.
Sacs à déchets Frank
Frank est une marque maison de Canadian Tire. D’ailleurs, saviez-vous que 90 % des Canadiens vivent à 15 minutes ou moins d’un Canadian Tire?
Selon l’environnementaliste David Suzuki, les Canadiens utilisent chaque année entre 9 et 17 milliards de sacs de plastique à utilisation unique. Attachés bout à bout, ces sacs pourraient faire 55 fois le tour de la Terre!
Seau, balai et vadrouille
Depuis son arrivée au Canada en 1976, la populaire vadrouille Abeille de Vileda s’est vendue à environ 15 millions d’exemplaires.
La société mère de Vileda, Freudenberg, exploite 10 subdivisions au pays, du secteur des biens ménagers à celui du pétrole et du gaz.
Patins à glace
Je possède ces patins fabriqués au Canada depuis plusieurs années, mais l’entreprise a malheureusement depuis cessé la production locale. CCM a vu le jour à Toronto au tournant du 20e siècle, alors que Walter Massey, qui fabriquait déjà de l’équipement agricole, a voulu se lancer dans la fabrication de vélos et éventuellement de voitures, d’où le nom derrière l’acronyme, Canada Cycle and Motor company. Et les patins? C’est en utilisant la ferraille qui traînait un peu partout dans l’usine que l’entreprise a commencé à fabriquer des lames et des patins.
Notre sport national a été très populaire dès ses débuts, mais il gagne aussi de plus en plus d’adeptes du côté féminin! En effet, entre les saisons 1990-1991 et 2012-2013, Hockey Canada a enregistré une hausse des inscriptions féminines de… tenez-vous bien, 967 %!
Protège-lames
Dans les années 1990, la Merveille, Wayne Gretzky, était en partie propriétaire de la marque Hespeler. L’entreprise fut l’une des premières à concevoir, dans les années 1920, un bâton à deux pièces qu’elle fera d’ailleurs breveter.
C’est en 1875, à la patinoire Victoria de Montréal, qu’on aurait joué la première partie de hockey intérieure. C’est d’ailleurs sur cette patinoire que s’est déroulée la première finale de la Coupe Stanley en 1894.
Sac de couchage Thinsulate
3M a fait son entrée au Canada en 1951, avec l’ouverture de bureaux administratifs à London, en Ontario.
Les adeptes de plein air sont nombreux au pays. En effet, on compte chaque année plus de 5,7 millions de campeurs adultes, ce qui génère 4,7 milliards de dollars.
Tandem
À la guerre en vélo! Pendant la Deuxième Guerre mondiale, CCM fabriquait des vélos pour l’infanterie cycliste. Ceux-ci se distinguaient notamment par leur couleur noire qui les rendait moins visibles.
L’intérêt marqué des Canadiens pour les nouveaux modèles de vélos asiatiques a mené CCM à la faillite et éventuellement à sa vente en 1983. Aujourd’hui, la marque appartient au groupe allemand Adidas, mais le Canada a tout de même repris la route du succès en matière de fabrication de vélos haut de gamme.
Tube protecteur pour cadre de vélo
YNOT a entrepris ses activités en 2009 dans un petit studio aménagé dans un garage derrière la célèbre rue Croft à Toronto. Sa popularité a monté en flèche après que des messagers à vélo, entre autres, aient mis la main sur ses produits, ce qui a fait boule de neige. Le siège social de YNOT est maintenant situé dans le quartier torontois The Junction et l’entreprise exporte ses produits dans plus de 40 pays.
Ce tube protecteur sert à, vous l’aurez deviné, protéger le cadre supérieur de la bicyclette des accrocs et des égratignures, comme les dommages causés par les chaînes de cadenas.
Ouvre-sac
Inventé en 1979, l’ouvre-sac Snippit permet d’ouvrir facilement et sans dégâts, grâce à sa lame en acier inoxydable, la plupart des sacs de plastique, comme les fameux sacs de lait.
En Ontario, au moins 75 % du lait est vendu dans des sacs. Le lait est aussi offert en sacs au Québec et dans les provinces maritimes, mais plus rarement dans l’Ouest canadien.
Carnet de notes loveJack
L’entreprise loveJACK est la seule à détenir les droits de reproduction des œuvres du peintre torontois Jack Bush, célèbre pour ses peintures abstraites dans la deuxième moitié du 20e siècle, sur ses articles.
Adjugé! Le record de prix pour une œuvre canadienne vendue aux enchères revient à la toile « Mountain Forms » du peintre Lawren Harris, membre fondateur du Groupe des sept. Si on inclut la prime de l’acheteur, la peinture à l’huile a été vendue 11,21 millions de dollars en 2016.
Stylo
L’entreprise fabrique tous ses produits au pays, comme ce stylo fabriqué sur un tour à bois avec des matériaux de grande qualité.
Anecdote! Lorsque la reine d’Angleterre est venue au pays en 1982 pour le rapatriement officiel de la Constitution, le ministre Jean Chrétien n’a pu retenir un juron quand le premier ministre P. É. Trudeau lui a remis un stylo brisé, alors qu’il s’apprêtait à signer la proclamation de la Loi constitutionnelle de 1982. Bilingue, la reine s’est esclaffée!
Couverture de laine
L’entreprise derrière cette couverture emblématique, que je possède depuis la nuit des temps, était très active pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, alors qu’elle était un fournisseur de couvertures, de sous-vêtements et de bandes molletières pour les forces armées. Dans les années 1960, l’arrivée des fibres synthétiques bouleversa le marché textile, et l’entreprise cessa ses activités en 1963.
Une deuxième vie! L’entreprise Identity Home & Tees de Vancouver transforme de vieilles couvertures de laine de style armée en les recyclant en coussins!
Serviettes
L’entreprise fondée en 1979 possédait et exploitait la plus grande unité industrielle de fabrication de serviettes en Amérique du Nord (et la seule au pays!). L’entreprise a fermé sa dernière usine en 2016. Voilà de quoi filer un mauvais coton…
Le climat canadien n’est pas propice à la culture du coton, et il n’y aurait d’ailleurs au pays que 4 producteurs de coton, dans les Prairies et en Ontario. C’est pourquoi le Canada importe la majorité de son coton de nos voisins du Sud.
Bottes d’hiver Sorel
Les fameuses bottes Sorel n’ont de lien avec la ville québécoise que le nom. Elles ont été lancées en 1959 par l’entreprise familiale ontarienne de A.R. Kaufman. Elles ont été baptisées ainsi pour évoquer la protection contre le froid et le côté rude de la ville de Sorel, qui était une ville d’acier et un important fabricant de navires durant la Seconde Guerre mondiale.
Après plus de 93 ans en affaires, l’entreprise Kaufman Footwear de Kitchener, en Ontario, a cessé ses activités en 2000. Sorel est maintenant une division de Columbia Sportswear Company, en Oregon, et tout semble indiquer que les bottes de la marque ne sont plus produites au Canada. Heureusement, mes vieilles bottes dataient de l’époque où l’entreprise était encore en activité au pays.
Bottines de cuir Chukka
Depuis sa fondation, Roots s’est enracinée dans plusieurs pays. En 2015, l’entreprise comptait 245 magasins, dont 115 au Canada, 5 aux États-Unis et 125 en Chine et à Taiwan. La marque a connu son heure de gloire à l’échelle mondiale au début des années 2000, alors qu’elle a habillé pendant quelques années plusieurs champions olympiques.
Roots est l’une des nombreuses entreprises canadiennes privées, souvent de propriété familiale. Étant donné qu’aucun des enfants des fondateurs n’avait l’intention de reprendre le flambeau, Roots a vendu en 2015 une participation majoritaire à la firme londonienne Searchlight Capital Partners, qui compte faire évoluer l’entreprise dans d’autres marchés nordiques.
Chaussettes Vagden pour femmes
Fondée en 1934, The Great Canadian Sox Co. a d’abord produit des chaussettes destinées au secteur forestier, avant de réorienter son offre dans le secteur de l’aventure et du plein air. J’ai offert une paire de ces chaussettes d’ici à toute l’équipe de Ma vie Made in Canada. C’était ma façon de les remercier de m’avoir si bien accompagné dans les hauts et les bas de cette aventure.
La tradition des bas de Noël aurait été importée d’Europe vers l’Amérique du Nord vers la fin du 19e siècle. Les enfants québécois et acadiens plaçaient alors leurs souliers près du foyer afin que l’Enfant Jésus ou le père Noël puisse y déposer des cadeaux la veille de Noël. Au Québec, certaines familles accrochaient plutôt des bas au pied du lit.
Chaussettes Vagden pour hommes
Fondée en 1934, The Great Canadian Sox Co. produisait d’abord des chaussettes destinées au secteur forestier, avant de réorienter son offre dans le secteur de l’aventure et du plein air.
Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreuses femmes bénévoles de Terre-Neuve ont contribué à l’effort de guerre, notamment les 15 000 membres de la célèbre Women’s Patriotic Association, qui ont produit plus de 62 000 paires de chaussettes pour les soldats terre-neuviens.
Chemise Lipson
Lipson fabrique depuis 1958 des chemises de soirée sur mesure de 20 points par pouce dans ses installations torontoises.
Selon la Fédération canadienne du vêtement, l’industrie canadienne du vêtement comptait en 2016 70 % de petites entreprises, parmi lesquelles on retrouve des designers, des fabricants et des détaillants.
Cintres standards et pour manteau
Chaque chose à sa place! L’entreprise privée établie au Canada conçoit, fabrique et distribue des produits novateurs pour l’organisation à la maison depuis plus de 30 ans.
En 2015, les dépenses annuelles moyennes des ménages canadiens en vêtements et accessoires étaient de 3 374 $.
Foulard
L’entreprise Twiss & Weber, qui mise sur la durabilité et les achats responsables, conçoit, taille, coud et vend ses produits principalement dans sa boutique d’Ottawa.
Les colons européens ont beaucoup appris des Premières Nations, notamment en ce qui a trait à la teinture des vêtements. Dès 1683, les dirigeants de la Compagnie de la Baie d’Hudson demandaient à leurs travailleurs d’observer comment les Premières Nations teignaient les tissus à l’aide de matières naturelles.
Manteau de printemps et d’automne
Le créateur de mode Lorne Michel a fait ses premiers pas dans la vente de tissus en 1978, avant de créer sa propre collection fabriquée à Toronto. Cette passion, il l’a héritée de son père, qui œuvrait dans l’industrie du textile dès les années 1940.
Au 18e siècle, il était courant et bien vu pour les hommes de s’intéresser à la mode et, à l’instar des hommes de bien et d’influence du Vieux Continent, les hommes canadiens accordaient une attention particulière à leur habillement. Au tournant du 19e siècle cependant, la mode est de plus en plus associée exclusivement aux femmes, et l’homme est tenu d’éviter de porter un trop grand intérêt aux vêtements. Il doit donc éviter d’attirer l’attention par son habillement et exprimer son style et son originalité de manière plus réservée. En ce début de 21e siècle, sommes-nous en train d’assister à un retour d’un intérêt poussé des hommes pour la mode? Poser la question, c’est y répondre.
Manteau d’hiver
Tous les manteaux et parkas fabriqués par l’entreprise sont remplis d’une combinaison brevetée de duvet d’oie et de canard conformément aux normes canadiennes.
Savez-vous où a été enregistrée la plus importante chute de neige au Canada en une seule journée? C’est à Tahtsa Lake, entre les villes de Prince George et Prince Rubert, en Colombie-Britannique. La petite communauté a reçu environ 145 cm de neige en 24 heures le 11 février 1999.
Montre
Les deux étudiants ontariens qui ont fondé cette entreprise connaissent déjà leur heure de gloire avec ces montres fabriquées de bambou, de cuir et de bois maintenant vendues dans une quinzaine de pays.
Au pays en 2015, les revenus de l’industrie de la fabrication de bijoux, qui emploie près de 6 000 Canadiens, étaient d’environ 5 milliards de dollars.
Nœud papillon Dion Neckwear
Dion Neckwear est une petite entreprise de Vaughan, dans la région de Toronto, qui se spécialise en accessoires vestimentaires pour le cou, comme les foulards, les nœuds papillons et les cravates.
C’est dans le « Garment District » de Toronto, tronçon de l’avenue Spadina entre les rues Queen et King, qu’a eu lieu la relance du mouvement gothique dans la ville Reine. Excellente source de tissus bon marché, ce secteur a vu de jeunes amateurs du mouvement gothique des années 1990 en tirer profit pour se créer une mode vestimentaire et des boîtes de nuit bien à eux.
T-shirts
L’amitié des deux propriétaires de Workshop Studio & Boutique et Flock Boutique est née pendant un déluge lors de la Fête du Canada, alors qu’elles s’apprêtaient chacune à vendre leur marchandise. Depuis, leurs deux boutiques se sont associées et elles mettent de l’avant les produits de plus de 150 fabricants et designers canadiens.
En 2015, où étaient achetés près de la moitié (48 %) de tous les t-shirts vendus dans le monde? Aux États-Unis, en Chine, au Royaume-Uni et au Canada.
Tuque
La boutique située dans le quartier Parkdale/Roncesvalles de Toronto a ouvert ses portes en 2012. Contrairement à cette tuque qui est faite au Canada, d’autres produits de la boutique ne le sont pas. Gardez l’œil ouvert!
L’origine du mot canadien français « tuque », dérivé du français européen « toque », viendrait de l’ancien espagnol « toca », qui désignait une calotte portée il y a environ 500 ans.
Veuillez prendre note que tous les produits sur le site sont des produits que j’ai trouvés ou qui m’ont été donnés lors de ma quête. Je n’ai aucune affiliation avec les divers fabricants dont les produits sont sur le site, et aucune entente commerciale ou aucun échange de biens et de services n’a été conclu afin qu’ils y apparaissent. De plus, pour des raisons de proximité, plusieurs des produits que j’ai trouvés lors de ma quête proviennent de l’Ontario et du Québec. Les produits sur le site ne représentent aucunement l’offre intégrale des produits canadiens.
Carnet de bord
@Lauraki_C @PYMcsween #zerodechet pc que ce le contenu de nos poubelles ne disparait pas par magie! Ma vie Made in Canada = vivre avec strict minimum #madeincan!
Est-ce qu’une vie #madeincan peut nous aider à tendre vers le #zérodéchet?
Venez écouter ma réponse – et rencontrer plein de gens hyper intéressants! – au tout premier Festival Zéro Déchet de Montréal, samedi 14 octobre au Marché Bonsecours. C’est gratuit!
** Dès 18h: Projection de Straws et panel Au-delà du déchet **
Dans Le Devoir de ce matin, un article sur le nouveau livre de Normand Baillargeon, «À la table des philosophes», dans lequel il aborde la question du locavorisme:
“Aujourd’hui, plusieurs préoccupations sont au coeur du mouvement locavore, dont principalement l’écologie. Manger des produits locaux permet de réduire la distance parcourue lors du transport des aliments importés de l’étranger et limite ainsi la production de gaz à effet de serre (GES). Un argument contesté par les défenseurs du système de distribution agroalimentaire industriel, qui soutiennent que se déplacer en voiture dans les marchés locaux pour obtenir des produits frais engendre autant, si ce n’est plus, de GES.
« Aujourd’hui, il faut repenser le locavorisme et voir les autres raisons de “manger local”, croit Normand Baillargeon. C’est aussi une façon de lutter contre les entreprises transnationales qui s’approprient le marché, ça crée des liens dans la communauté en favorisant les rencontres avec les producteurs locaux, ça améliore notre alimentation. Il faut réfléchir aux valeurs qu’on veut défendre. »”
Êtes-vous d’accord avec lui?
Nourrir la panse et la pensée avec Normand Baillargeon
«S’alimenter est une nécessité dont nous avons fait un plaisir, autour de laquelle nous avons élaboré des rituels, et qui invite chacun de nous à se faire un peu philosophe», écrit d’emblée Normand Baillargeon dans son livre.
Dans la foulée du plan “Canada créatif” de Mélanie Joly, cette chronique d’Yves Boisvert soulève des questions intéressantes: “Y a-t-il encore un semblant de « nationalisme culturel » à Ottawa ? Il fut un temps où le Parti libéral du Canada était le champion du protectionnisme dans toutes les matières vaguement culturelles. On y était obsédé par la nécessité de dresser une forme de barrière pour protéger le Canada de l’invasion américaine en télé, en cinéma, en musique, dans l’imprimé – tout ça essentiellement du côté anglophone, le français servant de barrière naturelle à l’invasion américaine à bien des égards.
Ça n’a pas donné que des résultats heureux, ça a même créé des dérapages majeurs (Cinar…), mais les objectifs et la stratégie étaient clairs : protéger les créateurs d’ici, promouvoir la création made in Canada, tout ça bien entendu pour construire une forme d’identité collective canadienne.”
Est-il important pour vous de consommer la culture d’ici? Devrait-on être plus protectionniste afin de favoriser les produits culturels canadiens?
Un Canada « créatif »� et colonisé – La Presse+
Où s’en va Mélanie Joly ? Elle est difficile à comprendre dans une entrevue ordinaire, on le sait. Mais quand elle annonce un plan stratégique, quand elle lance « Canada créatif », comme hier,