L’avoine canadienne est devenue un important produit d’exportation au cours des dernières décennies. En 1982, on exportait seulement 3,2 % de l’avoine récoltée, alors qu’en 2015, les exportations atteignaient 69 %.

Dare est particulièrement connue pour ses biscuits à l’érable, mais aussi comme étant le fournisseur exclusif des biscuits des Guides du Canada depuis 2002. Oups, on cogne à la porte!

En 2014, les producteurs agricoles canadiens ont utilisé environ 1,7 million de mètres cubiques d’eau pour irriguer leurs cultures. L’eau a surtout été utilisée pour les grandes cultures (55 %) et les cultures fourragères (40 %), alors que les cultures de fruits (3 %) et de légumes (2 %) en ont nécessité beaucoup moins.

Les fameux cretons! Au Québec, il s’agit d’une tartinade de porc assaisonnée d’oignons et d’épices qui rappelle les rillettes. Souvent consommés au déjeuner, les cretons sont d’ailleurs au menu de la chaîne canadienne Tim Hortons, mais seulement dans quelques régions du Québec.

C’est le temps d’une dinde, dinde, dinde… En 2015, les Canadiens ont acheté 3,3 millions de dindes pour le temps des Fêtes, soit près de la moitié (47 %) de toutes les dindes vendues dans l’année.

Quand vient le temps de consommer du fromage, les Canadiens ont l’embarras du choix puisque le Canada produit à lui seul plus de 1 000 variétés de fromage. En 2015, la consommation annuelle de fromage atteignait 12,5 kilos par personne.

Au Canada, plus de 249 000 emplois sont liés de près ou de loin à la production du canola, qui rapporte chaque année 19,3 milliards de dollars à l’économie canadienne. Tout baigne dans l’huile comme on dit!

Selon certains, la moutarde aurait été le premier condiment utilisé sur des aliments! Les Romains ont été les premiers à moudre les graines pour en faire une pâte qu’ils mélangeaient ensuite à du vin ou du vinaigre. De leur côté, les moines français combinaient les graines moulues à du moût de raisin. Le mot « moutarde » viendrait d’ailleurs de l’expression latine « mustum ardens » (moût ardent).

Près de 700 millions de douzaines d’œufs ont été produites au Canada en 2015.

Plus de 5,8 millions de poulets canadiens ont été exportés en 2015, principalement aux États-Unis, mais aussi dans des pays comme la Colombie, la Russie, l’Allemagne et la Turquie.

Pendant la prohibition dans les années 1920, plusieurs contrebandiers traversaient les cours d’eau entre le Canada et les États-Unis pour s’approvisionner en alcool, et Canadian Club est vite devenu le whisky de contrebande numéro un aux États-Unis.

Saviez-vous que les canneberges proviennent à l’origine du Canada, plus précisément des provinces atlantiques? Elles étaient un des aliments préférés des autochtones de la région, notamment à cause de leur polyvalence. Fraîches, en sauce avec du sirop d’érable ou combinées à de la viande pour un savoureux pemmican traditionnel, les options étaient nombreuses!

Au Canada, la valeur de la production de sel a augmenté de 6,8 % en 2015 pour se chiffrer à 803,6 millions de dollars canadiens, alors que son volume a augmenté de 1,7 %.

En 2011 et 2012, les services policiers du Québec ont été aux prises avec l’un des plus grands vols de l’histoire de la province, alors que près de 3 000 tonnes de sirop d’érable d’une valeur de 18,7 millions de dollars ont été dérobées. À ce jour, une vingtaine de personnes ont été arrêtées. Voilà un crime à saveur typiquement canadienne!

Ce sont deux fabricants de meubles fondés dans les années 1830, Gibbard Furniture Shops Ltd de Napanee et Jacob Hailer de Kitchener, en Ontario, qui se disputent le titre de plus ancien fabricant au pays.

C’est au Canada, plus précisément à Joffre, en Alberta, qu’on retrouve le plus grand complexe de production d’éthylène et de polyéthylène dans le monde.

Le sommeil a un prix! Selon une enquête menée en 2016, 53 % des Canadiens échangeraient sans broncher une semaine de vacances contre un lit plus luxueux! Le tiers d’entre eux affirment aussi être prêts à débourser 500 $ en échange d’un sommeil réparateur pendant une semaine.

En 2015, pas moins de 63 900 employés travaillaient dans le secteur de la fabrication de meubles et l’industrie canadienne du meuble comptait près de 4 000 établissements un peu partout au pays.

La résilience est l’une des nombreuses qualités des entrepreneurs, et les entrepreneurs canadiens n’y font pas exception. Entre 1941 et 1975, pas moins de 3 usines de South Shore ont été la proie des flammes et, chaque fois, la communauté a aidé l’entreprise à reconstruire ses installations. Lors du dernier incendie, une nuit d’hiver, les employés se sont présentés au travail le matin même pour aider à réparer les dégâts; ils ont construit un toit temporaire qui leur a permis de reprendre la production une semaine plus tard.

En 2010, 45 % des emplois dans le secteur du meuble résidentiel se trouvaient dans la Belle Province, ce qui faisait du Québec le plus gros joueur au pays.

Selon l’Association des fabricants de meubles du Québec, 62 % des meubles résidentiels au pays proviennent de l’étranger, dont près de 50 % de la Chine. Le Québec fournit quant à lui 20 % des meubles à l’échelle canadienne.

La pièce de vaisselle s’étant vendue la plus chère de l’histoire n’a rien de canadienne! Il s’agit d’un vase de porcelaine du 18e siècle de la dynastie Qing. Elle a trouvé preneur pour la modique somme de 84 millions de dollars américains.

Au pays, les conseils des métiers d’art comptent environ 5 300 membres, et 252 écoles, musées, galerie d’artistes et autres organismes en font partie.

On compte au pays dix espèces d’érable d’origine canadienne, qui poussent un peu partout, sauf dans les territoires. L’érable à sucre, source de bonheur des gens qui aiment se sucrer le bec, peut vivre jusqu’à 200 ans. Ça en fait du sirop!

La porcelaine est un type de céramique qu’on peut différencier par sa légèreté et son effet miroir en surface. Par comparaison, l’argile à grès, plus commune, est cuite à une plus basse température et est souvent utilisée dans la fabrication de tasses et d’assiettes plus épaisses.

Avant la commercialisation du sucre de canne vers 1875, le sucre d’érable était l’édulcorant le plus répandu en Amérique du Nord. C’est d’ailleurs le peuple autochtone qui a montré aux premiers arrivants comment récolter et faire bouillir la sève pour en faire du sirop d’érable.

Saviez-vous que les castors sont surtout des travailleurs de nuit? Une fois la nuit tombée, ils abattent les arbres, coupent leurs branches et les traînent dans l’eau. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’ils mangent l’écorce des arbres, gardant ensuite les branches pour leurs barrages.

Selon le Musée canadien de l’histoire, c’est au nord du Yukon qu’on a trouvé les plus vieux articles en céramique au pays, dans un endroit fréquenté depuis plus de 9 000 ans.

La production de fromage aurait débuté au pays dès l’arrivée de bétail transporté de l’Europe à la Nouvelle-France, entre 1608 et 1610, par Samuel de Champlain. La vache de race canadienne serait une descendante de bovins arrivés de la Bretagne et de la Normandie en 1660.

Les États-Unis et l’Union européenne sont les deux plus grands partenaires commerciaux du Canada. Cependant, les activités économiques avec la Chine, qui arrive au 3e rang, ne sont pas en reste, ayant augmenté de plus de 10 % en glissement annuel en 2015 pour atteindre 85,8 milliards de dollars.

Arbre national du Canada depuis 1965, l’érable à sucre, dont le bois est utilisé dans la fabrication des produits JUstenbois, peut atteindre 35 m de haut et vivre plus de 200 ans. On le retrouve surtout en Ontario, au Québec et dans les provinces atlantiques.

En 2014, les consommateurs canadiens pouvaient satisfaire leur soif de lecture en consultant pas moins de 1 308 magazines anglais et français en vente au pays. La popularité des éditions en ligne n’est plus à prouver, alors que le lectorat est passé de 1,85 million à plus de 5 millions entre 2013 et 2015.

L’industrie canadienne du magazine a réalisé en 2013 un profit brut d’environ 2 milliards de dollars, une tendance qui serait toutefois à la baisse.

Saviez-vous que bien que plusieurs médicaments de marque vendus au pays ne soient pas produits ici, la plupart des médicaments génériques vendus ici le sont? En 2010, le système de santé canadien a économisé plus de 2,6 milliards de dollars grâce à l’utilisation de produits pharmaceutiques génériques. En plus d’économiser, on encourage la production locale!



Au Canada, la redoutable saison de la grippe bat son plein de novembre à mars. Bien que la grippe ne soit qu’un mauvais moment à passer pour la plupart des gens, on estime qu’environ 12 200 personnes sont hospitalisées à cause de la grippe chaque année au pays, et 3 500 personnes en meurent.

Arbre emblématique de la forêt boréale, l’épinette noire est très répandue au Canada. Elle trace la frontière septentrionale de la pousse des arbres et on la retrouve en fait dans toutes les provinces et tous les territoires.

L’huile de citronnelle est surtout composée de citronellol, de citronellal et de géraniol. Contrairement à plusieurs sortes de pesticides qui tuent les moustiques, la citronnelle ne fait que masquer les odeurs qui les attirent, comme le dioxyde de carbone et l’acide lactique. On peut ainsi passer de plus longs moments à l’extérieur, sans que ces invités indésirables se joignent à la fête.

Tout en beauté! Saviez-vous que le Canada est le marché numéro un dans le monde en matière de la beauté de prestige? En effet, selon la firme de recherche NPD, les Canadiens ont dépensé en 2014 1,4 milliard de dollars en produits de beauté de prestige, devançant même nos voisins américains!

Une des pionnières canadiennes dans le domaine des cosmétiques est Elizabeth Arden, née Florence Nightingale Graham en 1878, à Woodbrige, en Ontario. À 25 ans, elle déménage à Manhattan où elle obtient un poste dans un des premiers salons de beauté de la ville avant d’ouvrir sa propre adresse, le dorénavant célèbre salon Red Door. C’est en grande partie à Elizabeth Arden que l’on doit l’utilisation du maquillage pour femmes à grande échelle, alors qu’il était souvent autrefois associé davantage aux classes inférieures et aux prostituées.

Un baume sucré pour les plaies! En Égypte ancienne, on traitait les blessures en utilisant un pansement à base de miel, auquel on attribuait des vertus cicatrisantes, antiseptiques et anti-inflammatoires.

Une trentaine d’usines de papier sont en service au Canada. Saviez-vous que l’industrie papetière est l’une des plus grandes consommatrices d’énergie? En effet, elle consomme environ 30 % de toute l’énergie industrielle utilisée au pays, et ce, malgré qu’elle ait réduit sa consommation d’en moyenne 1 % par année depuis 1990.

Étant donné que plusieurs pastilles contre la toux contiennent des ingrédients pouvant interférer avec les résultats de l’éthylomètre, comme le menthol, le sorbitol, le xylitol ou le maltitol, les procédures de la Police provinciale de l’Ontario exigent d’attendre 15 minutes après le retrait ou l’ingestion d’une pastille avant d’utiliser l’alcootest.

Selon une étude de PMB, maintenant l’organisme de mesure des auditoires Vividata, environ la moitié des femmes canadiennes utilisent chaque semaine du brillant, du crayon-contour ou du rouge à lèvres (51 %) et du mascara (47 %). 22 % utilisent de la poudre pour le visage, 29 % du fard à joues, 34 % du fard à paupières, 35 % du fond de teint et 38 % du ligneur.

En 2014, l’industrie du savon comptait plus de 200 fabricants au pays, dont la majorité des emplois sont en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique.

Au Canada, la culture du chanvre, dont l’huile entre dans la composition des produits Groom, n’est permise que depuis 1998 à des fins de production industrielle.

Un nombre croissant d’entreprises canadiennes placent la protection de l’environnement au sein de leurs activités. En 2008, elles ont déclaré 3,8 milliards de dollars en dépenses en immobilisations pour la protection de l’environnement. Une tendance qu’on veut évidemment à la hausse!

Les Canadiens sont de bons buveurs de bière, comme en témoignent les 2,3 milliards de litres de bière vendus au pays en 2013. Parmi ceux-ci, la grande majorité (2 milliards) était de bières canadiennes.

En novembre 2016, le Québec comptait 166 brasseries, toutes grandeurs confondues.

Où trouve-t-on les brasseries les plus nordiques au Canada? À Whitehorse (Yukon Brewing) et à Yellowknife (NWT Brewing Co.)

La reine des fruits a été cultivée au pays dès le 17e siècle par des colons français installés dans ce qui est aujourd’hui la vallée d’Annapolis, en Nouvelle-Écosse. La variété de pomme à l’honneur à cette époque? La Fameuse!

Aux 17e et 18e siècles, le métier de coureur des bois, impliqué dans la traite des fourrures avec les Amérindiens, était une profession assez… courue. Ceux qui avaient la chance de revenir à bon port réalisaient de bons profits et la population leur vouait une grande admiration. Malgré tous les risques et dangers possibles, près de 14 000 hommes de tous les milieux, âgés pour la plupart entre 20 et 35 ans, ont quitté Montréal pour partir à l’aventure au cœur de territoires amérindiens en espérant acquérir cette richesse et ce respect tant convoités.

En date de 2016, les Canadiens achetaient chaque année environ 2,4 milliards de litres d’eau embouteillée, soit environ 68 litres par personne.

Les Canadiens ont acheté 222 millions de litres de spiritueux en 2013, dont les deux tiers (148 millions de litres) étaient des spiritueux canadiens. Le Canada comptait d’ailleurs 38 distilleries en 2012, dont la plupart étaient en activité en Ontario (10), en Colombie-Britannique (9) et au Québec (8).

C’est à Québec qu’était installée la première distillerie au Canada. Son ouverture remonte à aussi loin que 1769! Qui l’aurait cru!

Quand il est question de jus, le jus d’orange a la cote au pays, les Canadiens dépensant près de 500 millions de dollars chaque année pour en acheter.

Environ 82 % des 11 683 fermes laitières au pays se trouvent en Ontario et au Québec, 13 % sont situées dans l’Ouest canadien et 5 % dans les provinces atlantiques. La principale race de vaches laitières au Canada? La Holstein, qui représente 93 % de toutes les vaches.

La culture du soya est très répandue au Canada. En 2016, plus de 27 000 producteurs ont contribué à une production totale de 6,4 millions de tonnes métriques.

La croyance a longtemps voulu que les cocktails aient été inventés par l’Américain Jerry Thomas, un professeur et barman auteur du livre Bar-Tender’s Guide en 1862. Mais des recherches ont par la suite démontré que ce serait un Britannique, James Ashley, qui aurait été le premier créateur de cocktails célèbre, lui qui dirigeait un populaire établissement londonien où l’on servait du punch entre 1731 et 1776.

Pouvoirs guérisseurs? Le principal ingrédient utilisé dans le sirop Tonic est la quinine, extraite de l’écorce de quinquina. Cette plante, qui ne pousse pas au Canada, a déjà été utilisée pour le traitement de la malaria et elle l’est encore aujourd’hui dans certains pays en développement.

Près de 10 milliards : c’est le nombre de tasses de thé que les Canadiens savourent chaque année!

Ce n’est un secret pour personne, la prohibition américaine de 1920 à 1933 a largement profité au Canada. Les Canadiens pouvaient produire et exporter librement de l’alcool aux Américains, qui l’achetaient à leurs risques et périls. Pour certains, il était difficile de lever le nez sur les profits potentiels, alors qu’une caisse de whisky achetée 15 $ au Québec pouvait trouver preneur pour 120 $ de l’autre côté de la frontière. Le secteur névralgique était entre la ville canadienne de Windsor et Détroit, aux États-Unis, où environ 80 % de l’alcool fabriqué au Canada transitait.

Avec ses quelque 58 100 artistes, l’Ontario en compte plus du double que n’importe quelle autre province. Ça en fait de l’art au kilomètre carré!

L’Association canadienne du ciment regroupe huit entreprises exploitant 15 usines au pays, où l’on produit plus de 98 % de tout le ciment utilisé au Canada.

Le suprarecyclage, qui consiste à transformer un déchet en un autre produit à valeur ajoutée, peut contribuer grandement à la protection de l’environnement. L’entreprise montréalaise Atelier Entre-Peaux, par exemple, a jusqu’ici détourné quelque 12 tonnes de déchets des sites d’enfouissement grâce à ses activités de récupération de matières publicitaires.

Bizz bizz! C’est dans les Prairies, qui profitent de longues journées estivales et de conditions idéales au butinage, qu’on retrouve la majorité des colonies d’abeilles au pays. En 2015, les provinces des Prairies ont produit 77 millions de livres de miel, soit 81 % de la production canadienne totale. La province championne? L’Alberta, à qui l’on doit 45 % de la production au pays.


C’est en 1781, à Sorel, qu’a été illuminé le premier sapin de Noël au Canada (et en Amérique du Nord!) par le baron et la baronne von Riedesel, originaires d’Allemagne. Pour l’occasion, le sapin était illuminé de bougies blanches. Voilà une tradition qui s’est perpétuée de siècle en siècle.

En 2015, la contribution de l’industrie canadienne de la fabrication du meuble au produit intérieur brut a été de 4,6 milliards de dollars.

300 millions de dollars : c’est le montant approximatif dépensé chaque année en ampoules par les Canadiens.

Le Québec (30 %) et l’Ontario (25 %) sont sans grande surprise les deux plus grands producteurs d’électricité au pays.

Dans le secteur des métiers d’arts, on retrouve au pays 12 conseils provinciaux et territoriaux qui soutiennent les artisans et leur offrent des services de représentation.

Les premiers tapis canadiens auraient vu le jour à Terre-Neuve, dans les provinces maritimes et en Ontario vers la fin du 17^e siècle ou au début du 18^e siècle.

De quel bois (ou gaz, ou carburant) se chauffent-ils? Dans les territoires canadiens, presque tous les bâtiments sont chauffés au diesel, une source de chaleur fiable, mais aussi dispendieuse et polluante. Certains bâtiments du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest (T. N.-O.) sont quant à eux chauffés au bois. La petite ville d’Inuvik dans les T. N.-O. est la seule à être chauffée au gaz naturel.

De la grande visite pour souper! Une enquête Ipsos Reid menée pour le Historica-Dominion Institute révèle que Pierre Berton, Farley Mowat et Margaret Atwood sont les auteurs que les Canadiens aimeraient le plus inviter à leur prochain barbecue de la fête du Canada.

Dans les années 1890, l’entreprise britannique Electrophone permettait à ses clients d’écouter à distance et en direct des spectacles présentés dans des salles londoniennes. Les abonnés prenaient le combiné de leur téléphone et demandaient à l’opérateur de les mettre en contact avec Electrophone, et comme par magie (ou technologie!), ils pouvaient écouter les pièces de théâtre et spectacles d’opéra comme s’ils y étaient (ou presque). En France, le service s’appelait « théâtrophone ».

La croissance de l’industrie canadienne de l’électronique a considérablement ralenti depuis 2007, ses exportations ayant diminué de 22 % entre 2007 et 2014. L’entreprise BlackBerry, alors la plus importante entreprise canadienne du secteur de l’électronique, a été aux premières loges de cette chute.

Saviez-vous que si chaque foyer canadien mettait la main à la pâte en remplaçant ne serait-ce qu’un seul rouleau de papier hygiénique vierge par un rouleau de papier recyclé, on pourrait sauver près de 48 000 arbres et 65,5 millions de litres d’eau, en plus d’éviter la production de 4 500 kilos de polluants atmosphériques et aquatiques?

Étant donné le progrès scientifique, les Canadiens dépensent de moins en moins en matière de produits de lessive et autres produits nettoyants pour la maison. En 2010, les dépenses annuelles moyennes étaient de 104 $ par ménage, comparativement à 77 $ en 2014.

Le Canada est un chef de file en matière de production d’électricité écologique. Près de 60 % de l’électricité consommée par les Canadiens provient en effet de centrales hydroélectriques, ce qui nous place au 2e rang mondial. Étiez-vous au courant?

En 2015, les exportations canadiennes de savons et de produits nettoyants se chiffraient à 1,27 milliard de dollars. Leurs principales destinations? Les marchés américain et britannique.

La société mère de Vileda, Freudenberg, exploite 10 subdivisions au pays, du secteur des biens ménagers à celui du pétrole et du gaz.



Le plus grand voleur de vélos de l’histoire aurait été arrêté par les policiers canadiens à Toronto, en juillet 2008. On aurait trouvé en la possession d’Igor Kenk, propriétaire du magasin de réparation de bicyclettes Bicycle Clinic, pas moins de 2 865 vélos volés.

L’industrie canadienne de la fabrication de jouets a pris son essor dans les années 1930 et jusqu’aux années 1960. Une trentaine de fabricants de jouets d’envergure étaient alors en activité au pays. Elle a connu son apogée au cours de la Deuxième Guerre mondiale, avant de connaître une importante baisse de régime au début des années 1960 aux dépens des fabricants américains et japonais.

Quand vient le temps de s’amuser, ce ne sont pas les possibilités qui manquent avec ce jeu! Le jeu de base est d’envoyer une bille dans la roulette et de faire un mot qui commence par la lettre sur laquelle elle s’arrête. Le dé peut indiquer le nombre de lettres des mots à trouver. Comme on peut jouer simultanément dans plusieurs langues, mon mari anglophone n’a pas à être laissé de côté!

Saviez-vous que l’un des plus vieux casse-tête au pays, le Lovell’s Weekly Picture Jigsaw Puzzle, aurait été conçu entre 1920 et 1940 à Montréal?

Aujourd’hui, la majorité des vélos de marques canadiennes sont fabriqués en Asie, à l’exception de certains modèles haut de gamme de marques comme DeVinci, Marinoni et eVox. D’autres plus petites marques comme Altruiste Bicycles Co., Mariposa Bicycles, True North Cycles, Naked Bicycles et Cunningham fabriquent aussi leurs vélos au Canada.

Les produits Snap Tops sont faits de polypropylène, une résine synthétique moulée par injection. En 2010, l’industrie canadienne de la résine synthétique employait environ 4 520 personnes dans 144 établissements, et ses livraisons se chiffraient à 6,2 milliards de dollars.

Les forêts canadiennes s’étendent sur 347 millions d’hectares, dont 68 % accueillent des forêts de conifères, 16 % des forêts mixtes et 11 % des forêts de feuillus. Dans un souci de préservation de l’environnement, 100 % des forêts exploitées sur des terres publiques au pays doivent être régénérées.

Quand le Canada est passé au système métrique dans les années 1970, les usines laitières ont dû revoir leur équipement puisque les liquides devaient dorénavant être vendus en litres. Les bouteilles en verre et les contenants de carton et de plastique étaient largement utilisés à l’époque, mais convertir l’équipement pour ces contenants allait s’avérer assez ardu. C’est pourquoi plusieurs ont plutôt choisi d’opter pour un emballage dans des sacs de plastique, qui lui, nécessitait des modifications de moindre envergure.

En 2015, la production canadienne de bois d’œuvre résineux s’est élevée à 61 millions de mètres cubes.

En 2012, grâce aux programmes de recyclage un peu partout au pays, ce sont 3,35 millions de tonnes de fibres de papier qui n’ont pas été acheminées dans des sites d’enfouissement. Et il y a de bonnes raisons d’être encore plus optimiste puisqu’environ 97 % des ménages canadiens ont maintenant accès à un programme de recyclage de papier.

Difficile de ne pas remarquer la popularité grandissante des livres à colorier pour adultes ces dernières années. Selon Coast to Coast Boxscore, les ventes de ce genre de livres au pays ont augmenté de près de… 6 600 % entre 2012 et 2015. Vous avez bien lu!

Les occasions de rassemblement sont de plus en plus nombreuses pour les acteurs gravitant dans le milieu artisanal canadien, alors que quelque 884 événements consacrés à l’artisanat se sont tenus au pays en 2015, soit 25 % de plus qu’en 2007.

Dormez-vous suffisamment? Il semblerait que 59 % des Canadiens ne dorment pas assez, avec en moyenne 7 heures de sommeil ou moins.

Vous êtes-vous déjà demandé comment le duvet nous garde au chaud si efficacement? Chaque once de duvet est composée de millions de filaments enchevêtrés. Ceux-ci créent de minuscules poches d’air qui empêchent la chaleur de s’échapper et vice versa.

Les Canadiens et les Américains respectent des règles d’étiquette quelque peu différentes à table. Les Canadiens privilégient le style « continental », alors que leurs voisins y vont avec le style « américain » ou « Zig-Zag ». Ce dernier dicte qu’après avoir servi, le couteau doit être placé au-dessus de l’assiette, la lame dirigée vers l’assiette. La fourchette est ensuite transférée dans la main dominante, les dents vers le haut. Le style continental, quant à lui, n’exige pas que les ustensiles passent d’une main à l’autre. Pourquoi se compliquer la vie?

Selon certains organismes environnementaux comme la Fondation David Suzuki et Greener Footprints, entre 9 et 15 milliards de sacs de plastique sont mis en circulation chaque année au Canada.

Selon le WinterLab de Toronto, qui teste les bottes d’hiver dans des conditions simulant l’hiver canadien, seulement 8 % des marques de bottes testées en 2017 peuvent se vanter d’atteindre le seuil minimal requis en matière de pouvoir antidérapant.

Les bottes Strathcona sont parmi les plus emblématiques au pays. Conçues pour être portées par la cavalerie canadienne pendant la Guerre des Boers, elles ont été rapportées au pays par certains de ses membres appartenant à la Police à cheval du Nord-Ouest, maintenant la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Encore aujourd’hui, elles font partie intégrante de l’uniforme de ses membres.

Le Canada a fait sa marque dans l’univers de la lingerie grâce au désormais célèbre modèle de soutien-gorge rehausseur et pigeonnant Dream Lift 1300, lancé par Wonderbra en 1963. Un lancement qui a révolutionné non seulement l’entreprise canadienne, mais également l’industrie des sous-vêtements.

Plusieurs femmes canadiennes ont fait leur marque dans le domaine de la mode. Parmi elles, Marie Saint Pierre, qui a été la première designer québécoise acceptée à la foire du prêt-à-porter Coterie de New York et la première designer canadienne à présenter sa collection lors d’un défilé à Paris.

Au 19e siècle, bien peu de choses étaient aussi polyvalentes qu’une ceinture fléchée! Elle était utilisée par les commerçants pour porter leurs effets personnels, mais elle avait aussi plusieurs autres utilisations toutes plus uniques les unes que les autres. Elle était portée autour de la taille pour garder un manteau fermé, ou encore, elle servait de tourniquet lors de blessures, de serviette, de courroie de portage, de bride, de couverture pour chevaux, et on en passe! Les fils de la frange pouvaient aussi servir de trousse de couture d’urgence pour les Métis qui chassaient le bison!

Environ 3 millions de tonnes. C’est la quantité de laine produite annuellement au pays.

Montréal, Toronto et Vancouver sont dans l’ordre les villes canadiennes championnes du cyclisme, alors que de plus en plus de gens se rendent au travail à vélo. En 2015, trois fois plus de balades à vélo ont été effectuées pour se rendre au travail qu’en 2011.

Saviez-vous que depuis 1992, le Canada s’affaire à aménager le plus long réseau de sentiers récréatifs au monde? Appelé « Le Grand sentier » (https://thegreattrail.ca/fr/) ou « sentier Transcanadien », il relie la plupart des grandes villes et toutes les provinces et tous les territoires du pays. L’inauguration officielle du sentier complet, qui devrait compter environ 23 000 km, est prévue en 2017 dans le cadre des festivités entourant le 150e anniversaire de la Confédération.

Ce chapeau n’est pas fait à partir de vraie fourrure, mais plusieurs produits semblables sont encore issus de cette industrie somme toute controversée, qui emploie quelque 65 000 personnes au pays et génère environ 800 millions de dollars.

En 2015, les exportations de l’industrie canadienne de la fabrication de chaussures étaient de 358,7 millions de dollars canadiens. Les importations? En provenance surtout de la Chine et du Vietnam, elles se chiffraient quant à elles à 3 milliards de dollars.

À son apogée dans les années 1970, l’industrie montréalaise du vêtement employait plus de 70 000 personnes. Aujourd’hui, elle emploie environ 50 000 personnes, soit 75 % des effectifs québécois dans le secteur du vêtement.

Au Québec, l’industrie de la mode emploie environ 30 000 personnes, ce qui représente 45 % de tous les emplois de ce secteur au pays.

À son apogée, la Semaine de la mode de Toronto (Toronto Fashion Week) présentait plus de 60 défilés de créateurs lors de cet événement ouvert au grand public, un fait rare dans le milieu alors que les quatre plus grandes semaines de la mode (New York, Londres, Milan et Paris) ne sont accessibles que sur invitation. L’événement a eu de la difficulté à se relever suite à la perte de son commanditaire officiel World Mastercard, en 2016, mais il semble qu’il ne soit pas tout à fait mort et enterré et qu’il y ait des rumeurs de retour. À suivre!

Les mentions « Fait au Canada » et « Produit du Canada » doivent se conformer à certaines exigences. La première doit être apposée sur des produits dont la dernière transformation d’importance a eu lieu au pays et lorsque plus de 50 % des frais directs de production ou de fabrication ont été engagés au pays. La mention « Produit du Canada » ne peut être utilisée que si 98 % des frais directs de production ou de fabrication ont été engagés ici et si la dernière transformation d’importance a elle aussi eu lieu au pays.

Quelle est la plus grande société familiale canadienne? George Weston Ltée. Propriétaire de Loblaws et de plusieurs autres marques alimentaires, elle est aussi la 37e plus riche au monde. Fondée en 1982, la société a une valeur nette de 11,3 milliards de dollars.

En 2015, les Canadiens ont dépensé 13 milliards de dollars en achats de vêtements. Dans son ensemble, l’industrie canadienne du vêtement a généré 1,1 milliard de dollars au produit intérieur brut.

Les emblématiques chandails Cowichan sont l’un des premiers exemples de vêtements alliant le savoir-faire européen à celui des Premières Nations. En 1864, des femmes de la Première Nation des Salish de la côte de la vallée de Cowichan, en Colombie-Britannique, combinèrent leur savoir-faire en matière de filage de fibres à la technique de tricot européenne enseignée par des religieuses pour produire ce qui allait être commercialisé au début des années 1900 sous le nom « chandail Cowichan ».

Connaissez-vous l’histoire du smoking canadien? En 1951, la vedette américaine Bing Crosby s’était fait refuser l’entrée d’un hôtel canadien parce qu’il portait du denim de la tête au pied (il put finalement y entrer après avoir été reconnu par un membre du personnel). L’anecdote se rendit à l’oreille de concepteurs chez Levi Strauss & Co, qui fabriquèrent alors un smoking en denim sur mesure, avec la même toile que le célèbre jean 501, pour que Bing Crosby ne se fasse plus jamais refuser l’entrée pour son habillement.

Quand Lester B. Pearson était premier ministre du Canada dans les années 1960, son équipe a embauché 500 femmes pour sonder par téléphone les Canadiens quant à des changements potentiellement bénéfiques pour l’image du politicien. L’un des premiers changements proposés par les Canadiens fut de troquer ses célèbres nœuds papillon pour des cravates plus conventionnelles!

Le territoire canadien, sur lequel s’étend 10 % de l’ensemble des forêts à l’échelle mondiale, compte 180 espèces d’arbres indigènes. D’ailleurs, les forêts couvrent près de la moitié de la superficie totale du Canada.

Au Québec, 70 % des entreprises de vêtements sont situées dans la région de Montréal, ce qui place la métropole au 3e rang nord-américain en matière de fabrication de vêtements, après New York et Los Angeles.

Du côté féminin maintenant! En 2015, il semblerait que ce soit dans l’ordre les habitants de l’Alberta, de Terre-Neuve, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard qui ont dépensé le plus d’argent en lingerie au pays, selon une enquête menée par le site Lace.ca.

Saviez-vous qu’en Ontario, 85 % des textiles jetés aboutissent dans un site d’enfouissement? Heureusement, certains organismes font équipe avec les municipalités canadiennes pour encourager le recyclage. L’Armée du Salut, par exemple, arrive à revendre certains textiles usagés à des entreprises pour environ 0,20 $ la livre, ce qui lui permet d’investir ce profit dans ses projets philanthropiques.

Rien de mieux qu’un bon déjeuner pour commencer la journée du bon pied! Près du trois quarts des Canadiens l’ont compris, alors que 72 % d’entre eux déjeunent presque chaque matin. Autres statistiques intéressantes : au moins une fois par semaine, 48 % des Canadiens dînent à l’extérieur et 51 % font livrer leur souper.